Objectif Gard le magazine : Vous présidez l’EPCC du Pont du Gard depuis 2016. Qu’avez-vous prévu pour le 6 décembre ?
Patrick Malavieille : 40 ans, c’est un bel âge. Le 6 décembre est le véritable jour où a été signée l’inscription du Pont du Gard au patrimoine mondial de l’Unesco. Cette journée, on la veut à l’image des valeurs de l’Unesco, qu’elle soit à la fois fraternelle et universelle. Fraternelle, cela signifie que l’on ne veut pas qu’elle soit réservée à quelques officiels qui vont trinquer. On veut que ce soit populaire. Universel, cela veut dire que l’on va convoquer l’Histoire. Le Pont du Gard va parler…
Que va-t-il dire ? Quel message souhaitez-vous faire passer ?
Il va parler avec une évocation poétique de grande tenue. Il va s’exprimer autour des valeurs de l’Unesco : éducation, culture, paix, défense de l’environnement… On a fait énormément d’efforts au Pont du Gard, en direction des enfants avec la ludothèque par exemple. Et bien là, on va commencer l’anniversaire à 14h, avec une fanfaronnade et des manèges en bois pour les enfants. Ce sera gratuit. On veut associer toutes les générations. Il y aura un village de foodtrucks sucrés, salés. On sent déjà les parfums de barbe à papa.
Vous avez lancé Charbons ardents à La Grand'Combe il y a 19 ans. Elle célèbre la Sainte-Barbe, la fête des mineurs, avec des spectacles de rue, de la pyrotechnie. L’anniversaire du pont sera-t-il dans le même esprit ?
Charbons ardents tombe cette année le même jour que l’anniversaire …