NÎMES Corbeilles et points d'apports volontaires : vers une ville plus propre

Ce lundi à la mairie
- Coralie MollaretLa ville de Nîmes et Nîmes Métropole ont remporté deux appels à projets lancés par Citéo. Ils visent à améliorer la propreté urbaine et la collecte des déchets.
« À midi, sur l’esplanade, certains laissent leurs déchets… Ici, on parle de consommation hors foyer », explique Franck Proust, premier adjoint au maire de Nîmes et président de Nîmes Métropole. Ce lundi, la Ville, l’Agglomération et Citéo - l’organisme spécialisé dans le recyclage des emballages - ont signé un premier partenariat de trois ans. Durant cette période, 690 000 € seront financés conjointement par les pouvoirs publics et Citéo pour l’achat et l’installation de 500 corbeilles dans le centre-ville. « Une mise en place pas toujours évidente dans le secteur sauvegardé… », commente Bernard Angelras, conseiller municipal délégué à la propreté urbaine et vice-président de l’Agglo, délégué à la collecte des déchets.
Une autre enveloppe de 630 000 € sera allouée par Citéo pour contribuer au financement du service de ramassage des déchets, mais aussi pour soutenir les actions de sensibilisation et de prévention, notamment dans les établissements scolaires. Parallèlement, un diagnostic est en cours d’élaboration par les services municipaux « afin d’identifier les secteurs les plus touchés par les dépôts sauvages. » Le budget annuel dédié à la propreté s’élève à 13 M€ pour le marché confié à la société Océan, et à 2 M€ pour les agents municipaux mobilisés sur cette mission.
« La rue n’est pas un dépotoir »
Cette initiative sera complétée par la mise en place de 28 colonnes de points d’apports volontaires, dont la première sera installée fin août, dans le nord du quartier Gambetta. « L’étroitesse des rues ne permet pas le passage des camions… Des conteneurs en fer sont en cours de fabrication pour éviter la présence de poubelles au sol », annonce Bernard Angelras. Enfin, sur le volet des encombrants, Franck Proust, visiblement agacé, rappelle : « La rue n’est pas un dépotoir. Nous disposons d’un service performant qui vient récupérer vos encombrants dans les 48 heures suivant votre appel. Si on continue à balancer son canapé en pensant qu’ils finiront bien par passer, c’est de l’incivisme. »