« Rassembler les plus faibles, c’est accepter qu’ils ne puissent pas progresser. C’est inacceptable. Ça va générer des problèmes d’organisation et de financement dans les établissements » explique Jérôme Amicel, le secrétaire départemental du syndicat SNES-FSU du Gard. Ce mardi après-midi, ils étaient une cinquantaine devant le Carré d’art pour manifester leur opposition au « Choc des savoirs », la série de mesure du Ministère de l’éducation Nationale et de la Jeunesse, pour « Élever le niveau de notre école ».

Les manifestants avaient répondu à l’appel de l’intersyndical SUD Education - SNEP FSU - SNES FSU - CGT éduc'action - FNEC FP FO. Les personnels du second degré (collèges, lycées) étaient invités à « Amplifier la mobilisation pour exiger une revalorisation salariale sans contreparties et des moyens pour l’École publique et informant la population du caractère néfaste des mesures regroupées sous l'expression "choc des savoirs" ». « La labélisation des manuels scolaire réduit la liberté pédagogique et c’est la standardisation de l'éducation. Le choc des savoirs, c’est la ségrégation sociale et c’est dangereux pour la démocratie. Nous n’accepterons pas jamais cette mise en souffrance » souligne Amélie Arnaud, co-secrétaire de la CGT Éduc’action Gard-Lozère.