Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lançait son fameux appel à poursuivre la lutte armée. C’est un des plus grands évènement de l’histoire de France. Ce dimanche matin, 83 ans après ce moment charnière de la Seconde Guerre mondiale, l’État français et la ville de Nîmes ont commémoré l’anniversaire qui est rentré dans la légende comme « L’appel du 18 juin ». En cette journée nationale commémorative de l’appell historique du général de Gaulle, la cérémonie nîmoise s’est déroulée au Monument des Martyrs de la Résistance. Elle a débuté par la lecture, par des élèves de l’école Jean-Jaurès, du poème « Le veilleur du Pont-au-Change » de Pierre Desnos.

Toujours de cet auteur, « Ce cœur qui haïssait la guerre » a été lu par les jeunes ambassadeurs citoyens. De son côté, Pierre Longobardi, le président d’honneur de l’UNC 30 (Union Nationale des Combattants) a fait revivre ce moment historique en lisant l’appel du général De Gaulle. « Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français, qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres »  ainsi se termine l’appel à la résistance face à la capitulation.

Représentant l’État français, Chloé Demeulenaere, la secrétaire générale adjointe de la préfecture du Gard a lu un message de Patricia Miralles, la secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire. La cérémonie s’est terminée par la dépose des gerbes, la Marseillaise, la Sonnerie aux mort, une minute de silence et le Chant des partisans.