Publié il y a 10 mois - Mise à jour le 13.06.2023 - Yannick Pons - 1 min  - vu 5838 fois

NÎMES La statue de Nimeño II grimée en Camarde

« Stop corrida ». Samedi soir, devant les arènes nîmoises, une quinzaine de manifestants a crié sa colère à l’endroit de la tauromachie lors d’une journée autoproclamée anti-corrida.

Le 10 juin (ou le 11 juin dans certaines villes) est désormais décrété journée nationale anti-corrida par le Comité radicalement anti-corrida (CRAC) Europe. L'association était représentée, ce soir-là, par son président : « Ici, on torture et on tue. Nous avons représenté trois tertios, et les résultats des trois tertios, autour de la mort », explique Didier Bonnet. Le symbole est fort, 38 villes ont participé au mouvement. La statue de Nimeño II, torero nîmois particulièrement apprécié dans sa ville, a été drapée d’une cape noire, grimée d’un masque aux yeux rouges et dotée d’une faux : la Camarde dénonce la mort donnée régulièrement dans ces arènes à l'endroit des taureaux, quelques mètres plus loin.

Autour d’elle, les manifestants portaient des masques de taureaux. Ils affichaient des photos sanguinolentes de corrida. Cette tradition taurine particulièrement ancrée dans le département du Gard est de plus en plus controversée notamment à l’échelle nationale. Tradition immuable pour certains, pratique anachronique et anéthique pour d’autres, notamment face à la souffrance animale. Le contexte n'a pas fini de faire couler beaucoup d'encre... Et de sang.

Yannick Pons

Nîmes

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