Les Suédois d’Avatar ouvrent le bal de façon très théâtrale puisque Johannes Eckerström, le chanteur du groupe, sort d'un paquet cadeau avec un ballon rouge en main, qui n’est pas sans rappeler la série américaine "Ça". Chapeau sur la tête, le visage maquillé, canne avec une tête de mort, le chanteur dégage quelque chose d’inquiétant. Puis la musique commence et le public se réveille brutalement. Les viking n’ont pas fait le déplacement pour rien. Dans la foule, les cheveux longs sont de rigueur et le tee-shirt noir est à la mode. Ça joue vite, ça joue fort et les spectateurs aiment ça.

Puis, une fois la nuit tombée, les Français de Gojira prennent brillamment le relais. Avec les frères Duplantier, il n’y a pas de costume ni de maquillage mais du métal pur et dur. Il s’en dégage une grande puissance et une envie irrépressible de bouger la tête, comme tout le monde. On en prend plein les oreilles, mais aussi plein les yeux. Mario Duplantier, le batteur, jette régulièrement ses baguettes dans le public et Jean-Michel Labadie, le bassiste, ne tient pas en place. De la scène, surgissent des serpentins et des flammes. Quant à la sécurité, elle doit rester vigilante pour contenir l’enthousiasme des fans déchainés. La nuit est chaude, c’est une nuit de métal hurlant.