Ils n’étaient pas nombreux, mais ils étaient déterminés dans leur combat. Les représentants syndicaux, présents devant la DSDEN de Nîmes, réclamaient de bénéficier de deux jours de congés à prendre sur le temps de travail.

« Les AESH ont droit à deux jours de congés à prendre sur leur temps de travail, quelle que soit leur quotité de travail prenable en quatre demi-journées. Ce droit n’est toujours pas appliqué dans l’académie de Montpellier. Pire, ces heures sont déduites des heures connexes de façon illégale. Les académies de Lille, Nantes, Créteil, Toulouse, Amiens et Bordeaux l’ont déjà mis en place. Nous demandons que les AESH puissent cocher une case « journée de fractionnement » sur le document de demande d’autorisation d’absence pour en bénéficier », explique Audrey Billotta, AESH à Milhaud.

« L’année dernière, une AESH a demandé de prendre les deux premiers jours de juillet, mais cela lui a été refusé. Elle a été obligée d’aller à l’école. L’académie de Montpellier estime que les deux jours de fractionnés sont calculés dans le temps de travail et que l’administration les a calculés pour les retirer. Mais pour la loi, ce sont les AESH qui doivent décider quand les prendre et pas à l’administration », souligne Isabelle Chenou du SNUDI FO 30. En début d’après-midi, une délégation des manifestants a été reçue par les services départementaux de l’Éducation nationale, avec l’espoir d’obtenir gain de cause. Enfin, une pétition en ligne baptisée "AESH: journées de fractionnement académie de Montpellier" a récolté un peu plus de 450 signatures.