NÎMES Une manifestation avait lieu contre les violences policières

(Photo Anthony Maurin).
La CNT-Solidarité ouvrière 30, la CNT 30, le collectif « Nîmes révoltée » et le droit au logement 30 appelaient l’ensemble de la population à manifester contre les violences policières.
"Fin juin, Nahel M. est tué froidement par un policier à Nanterre. Des centaines de milliers de jeunes descendent dans la rue pour manifester leur indignation contre ce crime odieux et pour exprimer leur ras-le-bol de l’oppression. Le cas de Nahel n’est pas un acte isolé. Les morts s’enchaînent… 17 personnes ont perdu la vie dans les mêmes circonstances depuis 2022 !", évoquent les organisateurs avant de poursuivre sur d'autres questionnements.
"Les gouvernements successifs sont responsables du développement d’une culture de l’impunité, de la violence et du racisme qui prospère dans les rangs de la police. Cette culture est couverte par les institutions, l’IGPN en tête, par une mafia syndicale grandement acquise à l’extrême-droite à l’image de la profession et par un déni d’une large partie de la classe politique et de la classe capitaliste."
Le collectiif assure que les plus précaires sont en première ligne des victimes de ces choix politiques. "Les jeunes des quartiers populaires qui subissent de plein fouet l’aggravation de toutes les inégalités sociales dans un contexte économique et répressif visant à faire taire la colère populaire. La police et la justice sont deux institutions qui ne sont pas neutres."
Pour les manifestants ces deux institutions ne sont plus à la hauteur de la confiance que placent en elles le peuple français. "Elles sont, entre autres, les bras armés du pouvoir, pour maintenir l’ordre. Elles sont là pour protéger le système capitaliste contre toute remise en cause. Lorsque la situation sociale devient tendue, police et justice agissent de concert de façon très violente, suivant ainsi les consignes directes du gouvernement. Elles agissent pour défendre leurs propres intérêts. Les dernières manifestations le montrent avec le déploiement de la BRAV-M, n’hésitant pas à sortir un arsenal militaire contre la population : LBD 40, grenades offensives..."
"Ce ne sont pas quelques réformes qui feront avancer les choses. Qu’on colle l’adjectif « républicaine » à la police n’y change rien. Pour l’État, sa fonction primordiale n’est pas de protéger la population. La situation s’améliorera en s’attaquant aux problèmes à la racine, en mettant en place une justice qui ne serait pas une justice de classe, en accordant massivement des moyens aux services d’utilités publics (accès aux soins gratuits, bureaux de postes, gratuité des transports, renforcement du service public éducatif…). En imposant nos choix pour une société égalitaire, une société émancipatrice, une société sans police. En sortant du capitalisme."
Le cortège devait se rendre devant la préfecture en passant par la rue Général Perrier puis le boulevard Amiral Courbet.
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