Publié il y a 4 h - Mise à jour le 09.07.2025 - Louise Gal - 4 min  - vu 234 fois

SAINT-GILLES Conseil municipal : Nîmes métropole au coeur des débats

Conseil municipal du 8 juillet à Saint-Gilles. 

- Louise Gal

Le dernier conseil municipal de la ville de Saint-Gilles avant les vacances a eu lieu mardi 8 juillet. 

Le dernier conseil municipal de Saint-Gilles avant la pause estivale, qui s'est déroulé mardi 8 juillet, a été l'occasion de voter une délibération sur la répartition des sièges de l'organe délibérant de la communauté d'agglomération Nîmes métropole. "Il est proposé d'en rester à la règle compte tenu du fait qu'il n'y a pas eu d'accord entre les 39 collectivités. Cela signifie pour Saint-Gilles qu'on reste à 6 élus", explique le maire, Eddy Valadier, avant de lister le nombre de sièges par commune. "Nîmes en conserve 52, Marguerittes perd 1 élu et passe donc de 3 à 4, Manduel en garde 3, Milhaud, Garons et Clarensac conservent 2 élus, Bouillargues perd un élu et passe donc de 3 à 2, et Caveirac et Poulx passent d'1 à 2 élus. Toutes les autres communes n'ont qu'un seul représentant. C'est calculé en fonction de l'évolution des populations fixée dans le cadre des recensements faits par l'Insee", détaille le premier édile, qui précise que Saint-Gilles avait gagné un élu lors du précédent mandat.

"Est-ce qu'on n'aurait pas pu se faire prévaloir d'un siège supplémentaire pour mieux représenter les intérêts des habitants en tant que deuxième commune de l'agglomération, au regard de ce que la ville lui apporte ?", interroge l'élu d'opposition PS Paul Gabriel, qui estime que Nîmes a beaucoup de sièges. "Si nous appliquions seulement la proportionnalité des populations, la ville de Nîmes aurait bien plus d'élus car elle comporte 155 000 habitants sur 250 000. Tout le monde en veut un de plus", souligne le maire. La délibération sera finalement votée à l'unanimité. Nîmes métropole a également été citée plus tard durant le conseil municipal, au moment du vote d'un avenant de la convention d'aménagement de la Via-Rhôna.

Nîmes métropole s'octroie la paternité de la Via Rhôna 

"J'ai vu sur le site de Nîmes métropole qu'ils indiquent cet itinéraire sur leur Plan Vélo 2023-2030 alors qu'ils ne sont pas dans le plan de financement. Est-ce qu'il va y avoir une participation à posteriori de leur part ?", s'interroge Paul Gabriel. "Le financement est assez particulier puisque les travaux sont portés par la Communauté de communes Beaucaire Terre d'Argence (CCBTA) qui a cherché les financements publics, mais qui n'appartient pas à l'agglomération", explique en premier lieu le maire. "Les subventions représentent 74 % du coût du projet, donc c'est très bien", souligne-t-il, expliquant que la ville de Saint-Gilles "ne va pas payer des travaux mais un reste à charge à la CCBTA." Ce dernier ajoute finalement qu'il a bien porté un dossier à l'agglomération. "Mais il y a un moment où ils me disent Eddy, tu commences à un peu trop tirer les ficelles", sourit-il.

Le montant même de cette réévaluation a suscité des questionnements puisque le coût total des études et des travaux est réévalué à 5 153 214, 38 € contre 2 885 125 euros au départ. L'élu d'opposition Daniel Davoine a donc demandé les raisons pouvant justifier un tel écart alors que "les contraintes physiques étaient connues", et pourquoi il est question de désamiantage à l'aval de Saint-Gilles. "Sur certains secteurs, c'était lié à l'effondrement des berges et entre les premières réflexions sur ce projet et l'instant où on commence les travaux, la problématique s'est aggravée. Sur la technique de confortement des berges, au moment où le projet a été défini, il n'y avait pas encore eu de dialogue de gestion avec Voies navigables de France qui a imposé des techniques sur certains secteurs. Cela a fait évoluer le coût du projet", explique notamment Eddy Valadier.

Concernant l'amiante, il explique que cela est dû à un incendie qui a touché les anciens jardins familiaux il y a deux ou trois ans, et qui a diffusé l'amiante contenue dans les matériaux de couverture. "La dépollution de ce site est donc plus onéreuse", justifie-t-il. Le maire ajoute que "les travaux devraient débuter le 18 août, donc en début d'année prochaine au plus tard on pourra disposer de cette très belle voie". "Je reste convaincu que cela va être un supplément d'attractivité pour notre collectivité et un bénéfice pour le tourisme", se réjouit-il. La délibération a finalement été votée à l'unanimité.

Hausse de l'aide financière à la mutuelle des agents

La commune a également voté la revalorisation de sa participation financière à la protection sociale complémentaire de ses agents pour les risques "prévoyance" et "santé" pour les agents fonctionnaires et contractuels ayant souscrit un contrat labellisé. "L'obligation de participation de l'employeur pour la prévoyance est entrée en vigueur par décret le 1ᵉʳ janvier 2025, à hauteur de 7 euros par mois et par agent. Nous versions déjà 7,05 € depuis le 1ᵉʳ janvier 2018. Nous proposons donc d'augmenter notre aide à 9 €", explique Dominique Tudella. Concernant la complémentaire frais de santé, le décret prévoit une obligation de participation d'au moins 15 € par mois et par agent à partir du 1ᵉʳ janvier 2026.

"Nous versions déjà une moyenne de 15,50 € de façon dégressive depuis le 1ᵉʳ janvier 2022 et nous proposons de l'augmenter à 20 € fixe au 1ᵉʳ octobre 2025", poursuit Dominique Tudela. S'il approuve la proposition, Paul Gabriel se demande si tous les agents ont une mutuelle et s'il ne serait pas envisageable à terme de proposer une mutuelle aux agents. "Nous l'avons étudié, mais nous n'avons pas trouvé d'accord avec d'autres communes. Il faudrait le faire nous-mêmes, mais il n'est pas évident qu'il y ait beaucoup d'agents qui y adhèrent parce que les mutuelles sont moins bonnes que celles labellisées. Mais aujourd'hui on couvre plus de 90 % de nos agents", assure l'élue, avant un vote, encore une fois, à l'unanimité.

Louise Gal

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