La députée suissesse, chantre d’une écologie libérale, est venue soutenir le candidat aux élections départementales sur le canton de Saint-Gilles.
C’est à l’invitation du riziculteur et candidat aux élections de dimanche que la députée Vert libérale est venue à Nîmes. Une occasion de soutenir le candidat avec qui elle cultive des accointances idéologiques mais aussi de partager son message autour d’une écologie rimant avec libéralisme. « Quand j’ai entendu Isabelle, j’ai eu comme une révélation. Elle défend une écologie pragmatique qui fait envie ! », explique Bernard Pujol. Pour ces deux militants, « le libéralisme est le moins mauvais système expérimenté aujourd’hui ». Un brin provocatrice, Isabelle avance même : « Les cimentiers, ce sont des alliées de l’écologie ! Oui, oui ! Pour fabriquer leur ciment, ils brûlent des déchets à très hautes températures, ce qui diminuent les rejets de CO2 ans l’atmosphère. »
L’autre passion commune d’Isabelle Chevalley et de Bernard Pujol est l’Afrique. Sur la question des migrants, le candidat aux élections interroge : « Est-ce que vous connaissez un seul Français qui est prêt à mourir pour trouver du travail ? » Pour lui, « la France et notamment le Gard devraient créer des ponts avec les pays de ce continent qui affichent des importants taux de croissance ». Avec le Sénégal, « qui est le premier grenier à riz, nous pourrions mettre en opération nos entreprises avec les leurs. En plus nous avons la même langue ! ». Un partenariat gagnant-gagnant, histoire de voir la diversité comme une source de richesse et non une contrainte.
Coralie Mollaret