TOROS Tarascon et sa feria de la Jouvenço attireront l'aficion

Clovis à Bellegarde en mars dernier (Photo ArAnthony Maurin)
L’affiche de la belle journée de la feria de la Jouvenço à Tarascon est désormais établie.
Le 5 juillet à 11h aura lieu la traditionnelle novillada sans picadors organisée par l’École Taurine du Pays d’Arles, avec le soutien de la communauté d’agglomération Arles Crau Camargue Montagnette et de la ville de Tarascon. Por la tarde, une novillada formelle est comme toujours au programme.
Voilà une belle date qui a tendance à faire vivre de bonnes émotions. La feria de la Jouvenço de Tarascon proposera cette année encore une belle novillada. Rappelez-vous qu’ici, sous les platanes, vous avez pu voir, par exemple, un Andrés Roca Rey seulement quelques mois avant son alternative !
En 2025, le bétail proviendra de chez Charlotte Yonnet. Les fières pupilles de Camargue seront combattues par Leo Pallatier (école taurine « El Yiyo » à Madrid), Manuel Fuentes (école taurine du Pays d'Arles), Mathis Meseguer (école taurine du Pays d'Arles) et Baptiste Angosto (école taurine de Béziers).
La légendaire famille Yonnet est dans les toros depuis au moins 1859. Avec rigueur et passion, les générations se suivent et l’intégrité du toro de combat demeure l’idée principale de la ganaderia camarguaise. Après Hubert et son fils Christophe, Francine (Quinquin, la femme de Christophe) a mis tout son cœur dans l’histoire avant de laisser la main à Charlotte, leur fille qui gère les deux fers de l’élevage.
Mais c’est bel et bien l’après-midi, à 18h, que la novillada piquée, avec en compétition le Prix Nimeño II, verra s’affronter trois piétons de haute volée. L’un d’entre eux a fait sa présentation à Arles il y a quelques jours, le novillero landais Juan Molas. Avec lui sera aligné le combatif et esthète nîmois Nino Julian. Enfin, c’est le dernier venu dans la catégorie, le Saintois Victor Clauzel « Victor » qui complètera le cartel et donnera à voir un toreo différent.
Les novillos porteront les couleurs de la ganaderia Blohorn. Fondé en 1962, l’élevage renaît en 1995 avec Bruno Blohorn. Les couleurs ivoiriennes et le trèfle porte-bonheur ne font pas très camarguais, mais le sang Jandilla/Domecq propose des novilladas de qualité avec des toros toujours présents dans les trois tercios de la lidia.