Association générale de la production viticole (AGPV), FNSEA, Jeunes agriculteurs, Comité national des interprofessions des vins à appellation d’origine et à indication géographique (CNIV) étaient reçus pour parler de la crise viticole avec la ministre Annie Genevard le 15 juillet rue de Varennes.

« Toutes les régions sont touchées ! », évoque le président de la Fédération gardoise des Vins IGP, Denis Verdier.

« Si les revendications exposées par nos organisations portent sur un nouveau train d'aides à l'arrachage et une nouvelle demande de distillation, la réponse de la Ministre concerne des mesures passées mais ne donne aucune réponse précise sur ses interventions futures. »

Pour le président gardois, l'exposé des raisons de la crise semble partagé, cependant rien n’est envisagé aujourd’hui pour réguler le marché, trouver l'équilibre offre-demande et ce tel qu’exposé par les professionnels.

« La situation du marché est atone, avec des prix catastrophiques, notamment dans la grande distribution. Cela nous inquiète pour la campagne prochaine... Si on laisse le marché excédentaire sans organisation, il fera durement son œuvre sans limites, et ce, au détriment des entreprises, des femmes et des hommes de l’ensemble de nos métiers. Il est grand temps d’offrir des perspectives plus réjouissantes à la filière et si gouverner c’est prévoir, il appartiendra au ministère de répondre plus clairement aux revendications professionnelles exprimées ! Tout doit être fait pour éviter le pire sur le plan conjoncturel et favoriser la sortie de crise ! », conclut le président Verdier.