« Ensemble, changeons Bagnols » : tel est le nom de la liste conduite par Philippe Broche, une liste dont il dit que, « contrairement à ce qu’on pourrait penser, elle est complète. » Une liste dont les membres « ont leurs convictions politiques propres, mais c’est une liste de citoyens, d’hommes et de femmes qui ont à coeur de relancer Bagnols à travers leur expérience et leur expertise », affirme-t-il.
À sa tête, Philippe Broche, chef d’entreprise né à Bagnols, diplômé d’une école de commerce parisienne, à la tête d’une entreprise de communication basée à Bagnols. « J’ai été investi sur la ville en tant qu’éducateur sportif pendant cinq ans, j’ai été président du Judo Taïso Club bagnolais, je suis ceinture noire de judo, les valeurs du judo sont très importantes pour moi : le respect des hommes, du matériel, des consignes. »
Et Philippe Broche dit faire, « comme beaucoup de Bagnolais, le constat d’une ville qui se meurt un peu, il y a une perte d’identité, une image de marque qui se dégrade avec des conséquences importantes, comme la désertification du centre-ville, des zones économiques qui, malgré l’activité économique autour du nucléaire, se meurent. » Il dit avoir « pris le temps de la réflexion » avant de se lancer, et affirme avoir trouvé une organisation « pour être maire à plein temps ». Philippe Broche se targue de son « expérience, de (sa) connaissance de la ville et des amitiés qu’(il) a pu nouer au niveau départemental et régional pour permettre d’amener réellement quelque chose à Bagnols », avec autour de lui « une équipe motivée et surtout compétente dans tous les secteurs dont Bagnols va avoir besoin pour sortir de l’ornière. »
De la municipalité sortante, il retient « une absence de projet, de direction, de cohésion », et axe sa réflexion sur quatre axes. Le premier est la santé, « en priorité, au moment où je parle, 8 000 personnes sur ce bassin cherchent un généraliste, les urgences connaissent des dysfonctionnements. » Le deuxième est « le cadre de vie, la tranquillité et la sûreté, pour redonner aux Bagnolais la convivialité, qu’ils n’aient plus peur d’être rue de la République passées 18 heures. » Le troisième est « la formation, l’éducation et les liaisons que nous devons avoir avec le monde entrepreneurial », et le quatrième est « la relance du centre-ville qui se désertifie. »
Le programme sera présenté « dans les prochaines semaines », affirme la tête de liste. Qui prévient : « nous ne sommes pas des magiciens, avec nous ce n’est pas du blabla, ni du tripatouillage politique. » De ce programme, Philippe Broche donne déjà quelques idées. Sur l’économie, « il y a un axe Bagnols-Alès à développer », avance-t-il. Sur la propreté, « la gestion des déchets sera remise en cause », lance-t-il, la redevance incitative dans le viseur. Sur l’associatif, le candidat veut « mener une vraie réflexion avec les gros donneurs d’ordres, dans le cadre de la responsabilité sociale des entreprises, pour qu’ils permettent à leurs salariés de s’investir dans le monde associatif. »
Quant à l’Agglomération, « nous ne sommes pas dans ces schémas, la priorité c’est Bagnols », affirme Philippe Broche qui dit vouloir se « polariser sur les conditions de vie des Bagnolais. »