Publié il y a 1 h - Mise à jour le 18.12.2025 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 77 fois

DÉPARTEMENT Agents des routes, du médico-social, éducateurs… Tous mobilisés pour plus de moyens

Cet après-midi devant le Département

Cet après-midi devant le Département 

- Coralie Mollaret

À l’appel de plusieurs syndicats (Sud Solidaires, CNT, CGT…), les agents et autres acteurs financés par le Conseil départemental et l'État se sont rassemblés, ce jeudi, afin de demander plus de moyens.

« Il y a une certaine forme d’hypocrisie dans le discours », regrette Francis Foussard, secrétaire général CGT du Conseil départemental. Alors que le rapport d’orientation budgétaire s’est tenu en novembre dernier, « la présidente Françoise Laurent Perrigot nous a assuré que les économies ne se feraient pas sur le dos du personnel. Nous, on veut la croire mais… » Le syndicaliste explique avoir déposé un préavis de grève depuis le 3 novembre : « Le 30 octobre, nous avons rencontré la présidente. Des engagements ont été pris et n’ont pas encore été tenus ». Dans le viseur par exemple : « le plan d’austérité proposé par la Chambre régionale des comptes ». À l’intérieur dudit rapport : « la collectivité prévoit une économie de 500 000 € sur les frais de repas », en le payant au réel : « Aujourd’hui, un agent qui ne peut pas rentrer chez lui pour sa pause repas bénéficie d’un forfait de 20 €. C’est le cas notamment des agents des routes. C’est un acquis social relatif à leurs conditions de travail. »

Dans les rangs de cette mobilisation, des éducateurs spécialisés, dont les missions sont également financées par l'État au travers de l'ARS (Agence régionale de santé) : « Nous n’avons plus les moyens de faire notre travail correctement », alerte Franck Walther, employé dans l’ITEP (Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique) des Garrigues. En cause, là-aussi, « le manque de place dans des établissements spécialisés pour les enfants atteints d’un handicap ou encore le manque de moyens relatif à l’inclusion scolaire dite en milieu ordinaire ». À ses côtés, Natacha Angelini, déléguée syndicale Sud et éducatrice au Comité de protection de l’enfance et de l’adolescence Gard-Lozère, livre de tristes chiffres : « Les mesures ordonnées par le juge des enfants sont compliquées à mettre en place… Aujourd’hui, nous avons plus de 500 dossiers en attente ! » Le manque de psychologues et de psychiatres est également pointé du doigt : « Nous n’arrivions plus à suivre les enfants correctement. »

Ces situations « entraînent des difficultés pour l’ensemble des acteurs du système avec des burn-out », conclut Franck Walther, qui a rendez-vous, à 16 heures, avec la direction du Conseil départemental et de l’ARS (Agence régionale de santé).

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