SAINT-GILLES Santé, sécurité, lien social… L’appel à projets 2025 est ouvert
Dans le cadre du contrat de ville, les associations sont invitées à présenter leurs projets à destination des habitants des quartiers du centre ancien et de Sabatot.
Élément clef de la politique de la ville, les contrats de ville visent à rétablir de l’égalité entre l’ensemble des quartiers. À Saint-Gilles, deuxième ville de l’intercommunalité de Nîmes métropole, les associations sont invitées chaque année à soumettre, en ce sens, leurs projets à l’État et ses partenaires (Région, Département, Nîmes métropole et mairie saint-gilloise) à destination des quartiers populaires du centre ancien et de Sabatot.
Même enveloppe qu'en 2023
Vendredi après-midi, le secrétaire général adjoint de la préfecture du Gard, Mathias Nieps, et l’adjointe au maire chargée notamment de la politique de la ville, Géraldine Breuil, ont officiellement lancé l’appel à projets 2025 des contrats de ville. « La bonne nouvelle en 2025, c’est que l’État devrait conserver la même enveloppe… Il n’y aura pas de rupture sur nos actions », commente le représentant de l’État.
Rien que l’État, l’an dernier, a financé à hauteur de 175 000€ les projets du Contrat de ville et a attribué une enveloppe de 450 000€ à la commune, au titre de la dotation "politique de la ville". Cette enveloppe peut uniquement être utilisée pour financer de l’investissement : la ville de Saint-Gilles a choisi de flécher ces crédits à la rénovation de sa piscine.
Envie accrue de "lien social"
L’appel à projets 2025 a démarré le 20 novembre et doit s’achever le 12 janvier même si, certains partenaires ont fait le choix de laisser un délai supplémentaire. L’an dernier, le contrat de ville a regroupé 40 actions et 15 associations. Une concertation lancée en 2023 par la ville a permis aux habitants de témoigner de leurs préoccupations : « Il y a la sécurité, l’emploi, la santé… Mais aussi l’écologie et le besoin d’avoir plus de lien social », relève Géraldine Breuil.
Depuis quelques années, les partenaires peuvent également se faire co-financer par des entreprises privées. C’est le cas de la fondation Vinci qui a attribué 40 000€ pour le projet de coulée verte. Cette année, parmi les projets, la municipalité aimerait une action particulière sur l’espace A.E.R.O. Un lieu d’accueil destiné aux jeunes de 11 à 25 ans ainsi qu’à leurs parents, pour être un accompagnement sur des questions d’emploi, de formation... Dans le cadre du contrat de ville, cette espace pourrait retrouver une deuxième jeunesse.