Publié il y a 1 an - Mise à jour le 10.03.2023 - Marie Meunier - 2 min  - vu 391 fois

UZÈS Au centre hospitalier, une journée pour sensibiliser au dépistage du cancer colorectal

hôpital uzès mars bleu cancer colorectal

La Ligue contre le cancer, Rose et Olivier les roses du Gard, la GMF, la MACSF, le CRCDC-OC tenaient des stands dans le hall du centre hospitalier d'Uzès. 

- photo Marie Meunier

Ce jeudi, plusieurs partenaires du centre hospitalier d'Uzès ont installé leur stand dans le hall de l'établissement dans le cadre de Mars Bleu. Tout le mois est dédié à la sensibilisation au cancer du côlon. 

Le cancer du côlon est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l'homme. "Plus il est dépisté tôt, mieux il se soigne. D'où l'importance de ce mois de sensibilisation autour du dépistage organisé", indique Céline Tessier, chargée de sensibilisation au centre régional de coordination des dépistages de cancers en Occitanie (CRCDC-OC). Le dépistage est préconisé tous les deux ans entre 50 et 74 ans, pour les hommes comme pour les femmes. 

Depuis 2022, il est possible de se procurer un kit chez son médecin généraliste mais aussi dans les pharmacies agréées et sur le site Internet monkit.depistage-colorectal.fr. Le test va permettre de détecter la présence de sang invisible dans les selles : "Si le test revient positif, ça ne veut pas forcément dire qu'on a un cancer. Les raisons peuvent être multiples. Mais ça peut être dû au saignement d'un polype", poursuit Céline Tessier. Elle ajoute : "C'est important de détecter tôt. Il faut dix ans avant que le cancer se développe, ça laisse quand même du temps." Pourtant, dans le Gard, le taux de participation à la campagne de dépistage n'était que de 31,70 % en 2021-2022. Ce n'est pas assez mais le taux a bien progressé puisqu'il n'était qu'entre 23 et 26 % cinq ans auparavant. 

Il faut dire que cela reste un sujet délicat à aborder : "Le dépistage concerne une zone un peu tabou, on va parler d'excrément. Mais si on n'a pas de problème de transit, en cinq minutes, c'est réglé." À côté, Annie Vidal-Paletti, bénévole à la Ligue contre le cancer, a aussi renseigné et répondu aux questions des visiteurs et du personnel hospitalier venus sur les stands.

La GMF (Garantie mutuelle des fonctionnaires), connue en tant qu'assureur, est aussi un acteur important de la prévention. Des représentants nîmois proposaient un questionnaire sur la nutrition : "L'équilibre alimentaire, l'activité physique peuvent avoir une impact dans la prévention des cancers. Selon l'académie de médecine, 30 % des cancers sont liés à l'alimentation. Et plus d'un cancer sur trois peut être évité grâce à une bonne alimentation selon WCRF (Fonds mondial de recherche contre le cancer, NDLR)", rapporte Jean-Antoine Codina, chargé de développement et animateur prévention à la GMF. 

Marie Meunier

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