Objectif Gard : On vous découvre cette saison et votre statut a évolué en quelques semaines, qu'est-ce que cela a changé pour vous ?

Tom Ribotta : Cela me demande plus de rigueur, d’exigence et d’implication. Quand on évolue avec des joueurs qui ont connu un bon niveau et que l’on est un jeune, il faut montrer que l’on a envie, que l’on est déterminé et à la hauteur.

Faut-il vous considérer comme un joueur de la réserve ou de l’équipe première ?

Moi-même je ne le sais pas, mais je suis un peu des deux. C’est vrai que je me sens de plus en plus appartenir à l’équipe première puisque depuis la troisième journée je suis toujours dans le groupe.

« J’essaye de garder les pieds sur terre »

Ce n’est pas trop compliqué d’alterner avec ces deux équipes aux niveaux et aux contextes différents ?

Non, car j’essaye de garder les pieds sur terre, c’est important. C’est vrai que quand on joue aux Antonins, il y a du monde dans les tribunes, alors quand on descend en R1, il ne faut pas se laisser aller.

Quelles sensations vous laissent ces premiers moments avec l’équipe première ?

Ma première apparition sur la feuille de match c’était contre Fréjus Saint-Raphaël et je n’avais jamais été devant autant de monde. J’étais un peu chamboulé avec de la pression positive.

La première titularisation contre Beaucaire s’est faite en défense centrale alors que vous êtes milieu de terrain. Pourquoi ?

Le coach m’aime bien à ce poste et je m’implique à 100 %. Mais je préfère jouer au milieu de terrain en sentinelle, numéro 6. Mais peu importe le poste à partir du moment où je joue.

« C’est mon meilleur moment avec l’équipe première, qui sera gravé dans ma mémoire »

Vous êtes un des héros du dernier match en provoquant l’expulsion de deux adversaires. Racontez-nous ce qui s’est passé.

Le coach m’a demandé de m’installer en milieu de terrain et de me projeter vers l’avant, dans un registre un peu plus offensif que d’habitude. Sur mon premier ballon, je ne réfléchis pas, je vais au contact et après il y a ce rouge.

Et sur la seconde expulsion ?

C’est un peu pareil. Je fais un contrôle un peu long et après ça va très vite et le joueur me prend la jambe.

Comment avez-vous vécu cette fin de match lors de laquelle les Crocodiles ont décroché la victoire ?

C’était incroyable, surtout quand on met le but après le carton rouge. Les supporters nous ont beaucoup poussés, je tiens à le souligner. C’est mon meilleur moment avec l’équipe première, qui sera gravé dans ma mémoire.

« Il ne faut pas bruler les étapes »

Maintenant, quel est votre objectif ?

Il ne faut pas brûler les étapes et il faut continuer à travailler à l’entraînement. J’ai envie de gratter des minutes et de rester dans l’équipe.

Quel rapport entretenez-vous avec Mickaël Gas, l’entraîneur nîmois ?

C’est quelqu’un qui me connaît par cœur. C’est un coach qui me fait confiance, il m’a pris sous son aile. Comme il est jeune, la communication est plus facile, plus fluide. C’est un grand frère qui nous épaule.

Cela lui arrive-t-il de piquer des colères ?

Il arrive à gérer ses émotions mais je me rappelle qu’à la mi-temps contre Beaucaire, il nous a réprimandés mais il a un bon caractère.

Quelles sont vos qualités de footballeur ?

Je pense avoir une bonne vision du jeu, j’arrive à bien anticiper les ballons et j’ai une bonne qualité de passe.

Et les secteurs à améliorer ?

Il me faudrait un peu plus de vitesse, de vivacité. Être un peu plus réactif et parfois ne pas forcer les ballons car j’aime bien casser les lignes.