Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 30.06.2022 - corentin-corger - 2 min  - vu 554 fois

NÎMES ASPTT : quand inclusion et sport ne font qu’un

Signature officielle du pôle "Solidarité Autisme" à l'ASPTT de Nîmes aux costières (photo : Théo Celma)

Hier, L'ASPTT fédération omnisports a signé sa convention « solidarité autisme » aux Costières.

« J’ai trouvé la bienveillance que je cherchais, j’ai vu mon enfant avec des étoiles plein les yeux. » Tels étaient les mots de Hassana Bayard, maman du petit Bilal, 13 ans, atteint d’autisme. Des mots forts, et pourtant ils ne reflètent que le travail fait par l’ASPTT Nîmoise. Ce club omnisports propose à ses 650 adhérents une trentaine d’activités sportives pour un public allant de 18 mois à 99 ans. Mais depuis 2020, la filiale Gardoise propose du sport en inclusion pour les enfants en situation de handicap, et plus particulièrement, pour ceux atteints de troubles du spectre autistique (TSA).

Accompagné par un éducateur spécialisé, l’enfant a l'occasion de toucher du doigt des sports qu’il n’avait jamais pu pratiquer auparavant. Un véritable travail du club et de ses bénévoles en général, qui offrent « 40 minutes de bonheur » aux enfants souvent mis de côté par la société.

Sensibilisation et vivre ensemble

En plus de prôner l’inclusion malgré les différences, l’ASPTT s’engage à mettre les enfants « neurotypiques » dit « ordinaires » en contact avec les enfants atteints d’autisme. « Il faut savoir évoluer et progresser sur les représentations de l’autisme », explique Manon, éducatrice en activité physique adaptée (APA) à l’ASPTT de Nîmes.

Les activités proposées représentent un double bénéficie pour les enfants adhérents : d’une part, les enfants atteints de TSA peuvent s’intégrer à la société en pratiquant un sport, et d’une autre, les enfants « ordinaires » découvrent, respectent et surtout « goûtent au droit à la différence » comme l'a précisé Henry Brin, conseiller régional.

« Tous les mercredis, mon fils me parle de la piscine »

Il est important de rappeler que les situations de handicap ne touchent pas qu’une personne, mais tout l’entourage autour. Le rapport à l’inclusion devient alors un espoir pour ces familles qui souffrent du manque de lumière sur la situation de leurs proches. « On entend beaucoup parler d’inclusion, mais on en voit rarement les fruits », commente Aicha Belkadi, maman de la petite Rosa, 13 ans, atteinte de handicap et d’autisme.

L’ASPTT Nîmoise a aussi permis aux mamans de respirer et surtout de témoigner du bonheur que leur procure cette structure. « Tous les mercredis, mon fils me parle de la piscine... Merci énormément à vous et à toute l’équipe » , souligne Mme Lachèvre, maman d'Aaron, 7 ans. Ces mères de familles peuvent compter sur le soutien et l'ambition de l’ASPTT. « On ne va pas s’arrêter là, on va généraliser cette cause à d’autres clubs », promet Daniel Delrey, secrétaire général au Comité régional olympique et sportif.

Magda Soltani

Corentin Corger

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