Publié il y a 1 an - Mise à jour le 19.04.2023 - Corentin Corger, Corentin Migoule et Norman Jardin - 5 min  - vu 1868 fois

LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mercredi 19 avril

Joseph Lopy est la recrue la plus satisfaisante du mercato hivernal 

- Photo Yannick Pons

Comme chaque jour du lundi au vendredi, découvrez l’essentiel de l'actualité sportive gardoise en quelques infos.

Nîmes Olympique

Lopy et le reste. Après plus d'une dizaine de matches disputés depuis la fin du mercato hivernal, c'est l'occasion de faire un premier bilan sur les six recrues du Nîmes Olympique. À cette période du marché des transferts, il est difficile d'attirer des joueurs déjà en forme physiquement, prêt à être compétitif, car s'ils changent de club, c'est qu'ils jouent peu. La seule bonne pioche, c'est évidemment Joseph Lopy qui a redonné de l'allant au milieu de terrain avec 983 minutes jouées et déjà trois passes décisives délivrées. Un vrai joueur d'expérience qui manquait dans l'entrejeu nîmois. Pour le reste, on ne peut pas dire que les choix de Sébastien Larcier, le potentiel futur directeur sportif du NO qui travaille déjà dans l'ombre, aient été une réussite. Guessouma Fofana, que Frédéric Bompard avait eu à Guingamp, n'a pas su imposer avec seulement trois titularisations en 10 apparitions (270 minutes) pour un but marqué. Son arrivée a néanmoins permis de relancer Jens Thomasen plus souvent titulaire. D'autant plus que l'international mauritanien est blessé au pied. Quand on parle de joueurs en manque de rythme qui auraient besoin d'une véritable préparation pour être au niveau physique, on pense à Lys Mousset. L'ancien joueur de Bournemouth ou Sheffield et ses 99 matches de Premier League, peine à retrouver son niveau. Il a inscrit un seul but et délivré une passe décisive en huit apparitions pour quatre titularisations (369 minutes). C'est déjà plus que Steve Ambri qui a dû se contenter d'une unique titularisation en huit apparitions. Quatre joueurs qui ont signé pour six mois contrairement aux dernières recrues qui ont paraphé un contrat de deux ans et demi et qui pour le moment ont passé plus de temps à l'infirmerie que sur le terrain. L'ancien Bordelais Mehdi Zerkane cumule 32 petites minutes de jeu et 9 minutes pour Sanasi Sy que l'on avait presque oublié. Pour le moment, l'apport des recrues n'est pas à la hauteur des espérances du coach Frédéric Bompard. Il reste sept matches pour changer la donne. 

Olympique Alès en Cévennes

pibarot public ambiance alès oac
À Pibarot, l'ambiance est de retour  • Photo Corentin Migoule

Affluence en hausse à Pibarot. Ce n'est pas encore la panacée, mais il y a du mieux pour la billetterie oacienne. Alors que l'affluence se situait plutôt entre 300 et 400 spectateurs depuis des mois, 800 spectateurs ont assisté à la rencontre opposant l'OAC à la réserve de l'OL samedi dernier. Et si de nombreuses invitations avaient été distribuées, notamment au profit d'enfants qui effectuent le nouveau challenge sportif à la mi-temps, le manager général du club revendique "plus de 500 entrées payantes". "Je n'ai pas souvent vu autant de monde ailleurs dans la poule C de National 2 cette saison", fait apprécier Philippe Mallaroni. Si la rencontre s'est soldée par un match nul (1-1), l'enjeu était de taille pour les hommes d'Hakim Malek qui pouvaient dépasser leurs adversaires du soir au classement en quittant même la onzième place potentiellement synonyme de relégation. Ceci conjugué à la possibilité pour le public oacien de voir jouer une réserve d'équipe professionnelle a sans doute contribué à cette hausse de l'affluence au stade. Pour Didier Bilange, qui entend "beaucoup plus fréquemment parler de l'OAC" ces derniers temps, d'autres raisons expliquent en partie cet "engouement" relatif. "On propose un football tourné vers l'offensive. Notre jeu est plaisant. Notre niveau de jeu se situe à hauteur des quatre premiers du championnat", s'enthousiasme le président, ravi d'avoir enrôlé Hakim Malek à l'automne. Sans pouvoir affirmer que le public y est pour quelque chose, Pibarot demeure une citadelle imprenable cette saison depuis que l'OAC a retrouvé son antre après son exil à Uzès. En six rencontres à Alès, les Oaciens ont gagné trois fois et obtenu trois fois le point du nul. Mais ce samedi, c'est à Toulon, hors de ses bases où il n'a plus gagné depuis le 21 janvier à Aubagne, que l'OAC devra performer contre un concurrent direct au maintien.

Association Sportive des Sourds de Nîmes

La joie des Nîmois après avoir acté leur montée  • Photo ASSN

Champion de D2 ! L'équipe de football de l'Association Sportive des Sourds de Nîmes est officiellement championne de France de football des sourds du groupe B de deuxième division. Tout s’est joué le 9 avril dernier où la victoire était impérative à Toulon pour espérer remporter le championnat. Après un penalty adverse raté, Nîmes ne manquait pas le sien par l’intermédiaire d’Éric Casemiro pour ouvrir le score avant la pause. Ce match était décidément une histoire de penalty puisque les locaux égalisaient de la sorte en deuxième période. Mais la délivrance pour Nîmes arrivait à la 85ᵉ minute grâce au but du titre signé Kassem Torab. En 55 ans, l’ASSN remporte un titre pour la première fois de son histoire. Maintenant l’objectif est d’accéder en D1. Pour y parvenir, il faudra remporter le barrage face à Villeneuve-la-Garenne (92). Les matches aller-retour auront lieu les 6 mai et 3 juin. En parallèle, les footballeurs nîmois, qui vivent une saison forte en émotions, reçoivent Lyon, samedi à 15 heures au stade annexe des Costières, pour tenter de se qualifier en finale de la Coupe de l’espérance. En revanche, la saison a été un long calvaire pour la section futsal, promue en D1, qui n’a connu que la défaite avec 12 revers au compteur et qui tentera de repartir du bon pied en D2 la saison prochaine.

Nîm’arguerittes

Pour la première année de cette entente, les joueuses montent en N2 • Photo USAM

Montée en D2 féminine. Après sa victoire samedi dernier à Toulouse (21-27), le club féminin de Nîm’Arguerittes, accède, dès sa première année, suite de l’entente avec l’USAM, à la Nationale 2. Premières au classement et ne pouvant plus être rejointes mathématiquement lors des deux dernières journées, les filles sont même assurées de l’obtention du titre de championne de Nationale 3 féminine. "La première saison de cette entente est déjà un succès ! La montée en N2F est le premier objectif atteint. Le second concerne l’équipe réserve de l’entente qui a assuré le maintien en Pré-Nationale Féminine", se félicite Vincent Cahuzac, président du CS Marguerittes. "Une semaine après s’être qualifiées pour la finale à Bercy, les filles de Nîm’Arguerittes nous font encore vivre de belles émotions. Que de réussite pour cette première année !", se réjouit également David Tebib, président de l’USAM Nîmes Gard. En effet, le 10 juin prochain, les Gardoises disputeront la finale régionale de la Coupe de France féminine contre le CSA Kremlin Bicêtre à l’Accor hôtels arena de Paris.

Rugby Club Nîmois

Stade Nicolas-Kaufmann RCN photo Mathilde Arnoux RCN
Le stade Nicolas-Kaufmann était bien rempli dimanche contre La Seyne-sur-Mer • Photo : Mathilde Arnoux - RCN

Un public de National. Cela fait du bien de voir une équipe nîmoise gagner dans un stade plein. C’est ce que nous a proposé le Rugby Club Nîmois dimanche lors du large succès face à La Seyne (48-26). "C’est beaucoup d’émotions et presque la journée parfaite. Il y a un vrai public nîmois qui n’attend que ces étincelles pour se remobiliser derrière l’équipe. On est à 2 000 de moyenne sur la saison, c’est énorme", souligne Steeve Calligaro, le président du RCN. Dimanche, étaient-ils 2 500 ? 3 000 ? Plus ? Il est difficile de le dire avec précision, mais nos estimations ne sont pas loin des 3 000 (comme l’USAM contre Dunkerque samedi). Une belle affluence bien supérieure à celle de Nîmes Olympique – Le Havre qui n’a rassemblé que 1 963 personnes. Le rugby qui attire plus de monde que les Crocodiles, c’est assez rare pour être souligné. Mais on s'aperçoit aussi que le RCN a un public qui ferait le bonheur de beaucoup de ses concurrents. En N2, les autres matches n’ont pas réuni plus de 1 500 spectateurs et à l’étage supérieur, il n’y a que deux matches qui fassent plus de monde que Nîmes – La Seyne. Enfin, en Pro D2, il y avait moins de monde pour assister à l'opposition entre Aurillac et Agen qu’au stade Nicolas-Kaufmann dimanche.

Corentin Corger, Corentin Migoule et Norman Jardin

Nîmes Olympique

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