Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 04.01.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 138 fois

SAINT-GILLES : LES "RAVEURS" FONT L'OBJET D'UNE PROCÉDURE D'EXPULSION

Depuis ce fameux samedi 31 janvier 2011, les "Raveurs" -- auraient déplacé les buses en pierre qui bloquaient l'entrée du terrain -- n'ont toujours pas quitté les entrepôts désaffectés d'un terrain situé à proximité des pistes de l'aéroport militaire et civil de Garons ( sur la commune de Saint-Gilles). Au grand dam du propriétaire qui, selon nos sources, devait y engager de lourds travail dans le courant de la semaine prochaine. Ce dernier d'ailleurs a porté plainte à la gendarmerie pour dégradations. Les "Raveurs" auraient tagué les murs des locaux.

S'ajoute à ce dépôt de plainte, l'ouverture d'une procédure d'expulsion dont font l'objet les "Raveurs squatteurs". Un huissier leur a rendu visite sur leur squat pour les en avertir. Vont-ils se décider à quitter les lieux ? Telle est la question.

Rappel des faits 

Samedi 31 janvier, au matin une cinquantaine de "Raveurs"s'étaient rassemblés dans les entrepôts désaffectés en vue d'y organiser une Free-Party à l'occasion du réveillon du Nouvel An. C'était sans compter sur l'intervention des forces de l'ordre accompagnés de Thierry Laurent, le directeur de cabinet du préfet du Gard qui a immédiatement pris un arrêté afin de suspendre la Free-Party et de permettre la confiscation d'une partie du matériel de sonorisation. Ce qui fut fait, malgré la résistance des "Raveurs", en fin d'après-midi.

Oui mais voilà, avec le reste du matériel conservé sur place, les "Raveurs" ont tout de même pu s'adonner à leur petite soirée bravant l'interdit. Il est à noter que l'organisateur de la Free Party n'avait pas demandé d'autorisation à la Préfecture, ce qui est obligatoire. L'homme identifié par les forces de l'ordre risque une peine contraventionnelle de classe 5, c'est-à-dire une amende pouvant aller jusqu'à 1 500€ (3 000€ s'il y a récidive) et la confiscation totale du matériel pour organisation d'une Rave Party sans autorisation préalable et organisation de la Rave Party malgré l'arrêté du préfet du Gard.

Stéphanie Marin

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