Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 10.12.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 190 fois

GARD Réforme : Y'a le feu chez les pompiers !

Ce lundi 10 décembre, près de 200 sapeurs-pompiers professionnels ont mené une action contre la réforme de la filière. Photo DR/S.Ma

Depuis le mois de mai, rien ne va plus chez les sapeurs-pompiers. En cause, le vote de la réforme de la filière des professionnels de la fonction publique territoriale. Ce lundi 10 décembre, en début d'après-midi, une action a été organisée par l'Intersyndicale (CGT, SUD et FA) dans la cour du SDIS du Gard à Nîmes, alors que le comité technique paritaire posait sur la table les modalités d'application de cette réforme.

Le but de cette opération ? Faire entendre sa voix bien plus que les pétards. "La réforme a été signée par des délégations syndicales minoritaires, la CGC, Force Ouvrière, la CFTC, ainsi que la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, une association qui fédère plus les volontaires que les professionnels. On ne nous a pas concerté" reprennent en chœur Laurent Labrot et Patrice Cartagena de SUD et Laurent Doudoux de la Fédération Autonome. Et bien sûr, s'ils demandent à être entendus, c'est parce que le texte (lire notre article du 21 novembre) ne leur convient pas : "Avec cette réforme, ils assassinent la profession en s'attaquant aux sapeurs-pompiers de catégorie C, les hommes de rang (soit 460 hommes sur 672) au profil des officiers qui eux conservent tous leurs avantages." Un seul espoir toutefois pour l'Intersyndicale, "l'ouverture d'une clause de revoyure par le ministre de l'Intérieur ce mercredi 12 décembre lors de laquelle on pourra proposer quelques améliorations."

Les volontaires, une menace ?

Salaires dégradés, évolution des carrières rallongée, etc... Les pompiers professionnels se sentent menacés. D'autant qu'ils doivent faire face à une concurrence pas déloyale mais presque : les volontaires (1 500 dans le Gard). "Aujourd'hui, on favorise les volontaires parce qu'ils coûtent moins chers. On préfère même former des volontaires plutôt que d'embaucher des professionnels. Il faut bien le dire, le SDIS 30 est le plus gros employeur de travailleurs clandestins de toute la fonction publique."

À 16 heures, les membres du Comité technique paritaire n'avaient pas encore fait le bilan de leur concertation. "Selon ce que l'on va nous annoncer, nous durcirons ou non le mouvement" promettent les représentants syndicaux. À suivre...

S.Ma

Stéphanie Marin

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