Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 27.03.2013 - tony-duret - 3 min  - vu 361 fois

NÎMES : Le salon TAF fait le boulot

Salon TAF

Les hasards du calendrier… Alors que les chiffres du chômage sont encore à la hausse ce mois-ci (lire notre article), le salon TAF – Travail, Avenir, Formation – a ouvert ses portes ce matin au Parc des Expositions à Nîmes. Pendant deux jours, de 9h30 à 17h30, des milliers de personnes devraient se ruer dans les allées du salon qui sont séparées en différents espaces : formation, recrutement, alternance… David Chabal, responsable d’équipe à Pôle Emploi et organisateur du salon, rentre dans le détail : « Il y a plus de 150 entreprises présentes sur le salon. Elles proposeront plus de 4 000 offres d’emploi. Notre plus important pourvoyeur d’emploi, c’est la partie agricole avec 2 000-2 500 offres ». L’an dernier, ce salon avait vu défiler un peu plus de 16 000 personnes et 6 000 entretiens avaient été réalisés : « Notre objectif est de permettre aux demandeurs d’emploi de rencontrer les employeurs car il est encore difficile de décrocher un entretien. Ici, on désacralise l’employeur. Et pour les entreprises, ça leur permet de recevoir un très grand nombre de candidats ». Bref, tout le monde s’y retrouve. C’est ce que nous avons constaté en demandant l’avis de plusieurs participants. Voici leur témoignage :

Franck Girard représente l'entreprise Solsys

Franck Girard de l’entreprise Solsys

« Nous sommes une société spécialisée dans les panneaux photovoltaïques. On ouvre 950 m2 de locaux près de la route d’Arles à Nîmes au mois de juin. Notre but, pendant ce salon, c’est de trouver des commerciaux. On en cherche 60. On ne recherche pas un profil en particulier puisque les candidats qui seront retenus seront formés pendant quatre semaines. Les jeunes diplômés, les seniors, tout le monde est le bienvenue chez nous. Les candidats sélectionnés commenceront au SMIC avec des commissions. Mais notre intérêt est qu’ils gagnent beaucoup d’argent, ça voudra dire qu’ils ont fait beaucoup de ventes ». Les personnes intéressées peuvent envoyer CV et lettre de motivation à solsys34@orange.fr

Pauline, 19 ans, patiente devant le stand de Banque Populaire du Sud

 « Je sors des cours à l’instant. Je suis venue ici parce que je cherche un contrat d’apprentissage pour la licence pro que j’envisage de faire l’année prochaine. Actuellement, je suis en BTS banque à Nîmes. Je dois absolument trouver une entreprise et je sais que la Banque Populaire prend ce type de contrat ce qui n’est pas le cas de toutes les banques. Plus tard, j’aimerais bien être chargée de clientèle ».

Stéphanie Dupre, Responsable d'agence chez Acadomia et Bertrand

Un entretien entre Stéphanie et Bertrand

Stéphanie Dupre, Responsable de l’agence Acadomia à Nîmes, relis quelques CV en attendant le prochain candidat. Un grand bonhomme, Bertrand, 31 ans, graphiste de profession, s’installe en face de la jeune femme, la salue et expose son projet : « J’aimerais être professeur de langues. J’ai enseigné l’anglais dans une université au Canada et ça m’a bien plu ». Seulement, tout n’est pas si simple et la représentante d’Acadomia va reporter les rêves du trentenaire en lui demandant son niveau d’étude. « J’ai Bac +2 », répond Bertrand. Hélas, seule une personne titulaire d’un Bac+3 peut enseigner chez Acadomia. Ce sera pour une prochaine… Mais le jeune homme y croit et ne baisse pas les bras pour autant. Il se renseigne sur le cursus à suivre pour réaliser son rêve, questionne son interlocutrice sur son métier, apprend qu’elle a été elle-même recrutée sur un salon similaire et lui demande des conseils sur la profession. « Les principales qualités pour ce métier, c’est de s’adapter aux différents élèves et d’avoir une certaine aisance à l’orale », résume Stéphanie Dupre. Bertrand en prend bonne note.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

Tony Duret

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio