Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 20.07.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 287 fois

LES CINQ SENS : La maison de retraite propose des thérapies pour le bien-être de ses salariés

D.R/C.M

Précurseur dans le Gard, la maison de retraite privée Les Cinq Sens propose des thérapies à ses salariés pour s'assurer de leur bien-être. Objectif : anticiper l'absentéisme et le turnover, fréquents dans le secteur.

L'idée fait doucement son chemin en France… Depuis cinq ans, la maison de retraite privée Les Cinq Sens à Garons s'est dotée d'une conseillère psycho-sociale. Forte de ses quinze ans d'expérience, Nathalie Puel a commencé par donner des "cours de sophrologie" aux 73 résidents puis aux employés de la structure. Petit à petit le directeur de la maison de retraite privée, Jean-Marc Blanc, s'est laissé tenter par la mise en place de thérapies pour ses 48 équivalent temps plein. Un effectif constitué presque exclusivement de femmes compétentes mais parfois sujettes aux élans de susceptibilité qui incombent la gente féminine…

"A travers les Programmes d'Aides aux Employés (PAE) nous nous sommes focalisés sur la communication, le deuil, fréquent dans cette profession, et sur les problèmes personnels des salariés", explique Nathalie Puel. Avant d'ajouter : "Vous savez, on transpose souvent notre vie dans notre travail. (…) Un salarié peut émettre des projections de sa vie privée sur ses collègues ou son employeur, ce qui n'est pas forcement bon". "C'est vrai, moi je prenais Jean-Marc Blanc comme un père… Il me faisait même peur et quand il me rappelait à l'ordre, j'étais vraiment triste", explique Sandra, lingère. Après un travail sur elle, "j'ai réussi à travailler sur la représentation que je me faisais de lui et à mieux communiquer. Aujourd'hui je suis beaucoup moins stressée. C'est bénéfice dans l'exercice de mon travail".

Coût des PAE : 4.000 euros par an. "Un investissement", affirme la comptable de la maison de retraite, Sylvie André, assurant que "le taux d'absentéisme et le turnover sont en baisse depuis la mise en place du dispositif". "On est des privilégiés", avoue volontiers Sandra. Et l'attention de la direction envers ses salariés ne s'arrête pas là : "des massages, des groupes de paroles mais aussi des cours de philosophie sur la mort, le bonheur ou l'éducation peuvent aussi être dispensées à ceux qui le demandent". Des petits plus dans le management démocratique du directeur, au grand bonheur de la performance et des bénéfices de sa structure.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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