Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 20.09.2013 - elodie-boschet - 2 min  - vu 291 fois

ALÈS Tamaris Industries : l'inquiétude grandit

Une réunion de rentrée était organisée ce matin à Tamaris Industries par les responsables syndicaux du bassin alésien

Ce vendredi 20 septembre, la CGT organisait une conférence de presse pour faire un point sur la situation de la fonderie alésienne Tamaris Industries, qui pose beaucoup d'interrogations. Placée en liquidation judiciaire au mois d'avril et visitée le 1er juillet dernier par un industriel italien nommé Faser, l'entreprise continue de rester sans repreneur. "Il semblerait que le groupe italien ne soit plus intéressé car nous n'avons eu aucune réponse officielle", indique Marc Bastide, de la Fédération de la métallurgie. 66, c'est le nombre de salariés licenciés qui pour certains, continuent d'occuper le site en journée afin de préserver leur outil de travail, mais sans savoir où cela va les mener.

Une rencontre prévue le 30 septembre en sous-préfecture

Christophe Marx, sous-préfet d'Alès, a proposé une rencontre le 30 septembre prochain en présence de Pascal Théveniaud, commissaire au redressement productif en Languedoc-Roussillon. "Nous allons aller à cette réunion pour avoir une réflexion, avec l'ensemble des institutions, sur l'évolution de l'industrie alésienne, dont la situation devient de plus en plus préoccupante", explique Marc Bastide. En deux ans, plus de 1 000 emplois ont été perdus dans l'ensemble de l'industrie métallurgique du territoire, "dont 64 pour l'entreprise Schelbox", également placée en liquidation judiciaire au mois de mars. "Nous avons atteint la côte d'alerte. Économiquement, nous allons à la catastrophe sur cette région. Nous avons besoin d'un sursaut de toutes les institutions pour redonner une vie industrielle et préserver nos emplois", souligne Marc Bastide. Et d'ajouter : "En fermant ce type d'entreprise, on écarte des perspectives pour les jeunes qui souhaitent travailler dans ces métiers-là ou qui ont déjà des savoirs-faire". Malgré "la gravité de la situation", les salariés restent soudés, espérant une amélioration de la situation.

Elodie Boschet

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