Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 20.09.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 118 fois

CANTONALES 2015. Burgoa et Procida même combat

A Nîmes, ce vendredi 20 septembre, les conseillers généraux nîmois de l'opposition ont fait leur rentrée. Photo DR/S.Ma

Tandis que Jean-Paul Fournier (UMP) et Yvan Lachaud (UDI) discutent à l'abri des regards, des élections municipales 2014 (lire ici), Laurent Burgoa et Thierry Procida jouent dans l'effet d'annonce : "Nous travaillons ensemble pour les cantonales de 2015 car c'est dans l'union que l'on pourra faire basculer le Conseil général du Gard, ont lancé les deux conseillers généraux de Nîmes. Cette année, qui est une année importante, notre opposition sera constructive et vigilante à l'égard de Damien Alary." Les oreilles de ce dernier, président du Département, ont dû siffler ce vendredi matin. "Damien Alary a été absent sur des dossiers ont qui fait surface cet été, tandis qu'il prenait l'air à Pompignan, comme par exemple celui des gens du voyage. Sa réaction a été très tardive, le sujet fait pourtant partie des compétences du Département. A travers son silence, il montre qu'il ne s'intéresse pas à son département ou en tous cas qu'il a une vision du Gard très sectaire" a rajouté Laurent Burgoa, qui comme Thierry Procida, a déjà affiché son ambition de devenir Calife à la place du Calife gardois. Avec le redécoupage des cantons qui devrait être favorable à la droite dans le Gard, les deux conseillers généraux croient en leur bonne étoile. "J'espère qu'il n'y aura pas d’enfumage et que les socialistes vont assumer la réforme de leurs amis socialistes."

Passons sur la critique du mandat du président Alary faite par l'opposition (c'est le jeu de la politique), allons directement à ce que les deux Gardois ont en tête pour faire mieux : "Il faut se concentrer sur les compétences du Conseil général, privilégié l'investissement plutôt que le fonctionnement, ramener à la baisse la pression fiscale et être dans la proximité avec les Gardois."

Reste à savoir, si le Département bascule, qui va s'asseoir dans le siège du président. Le main dans la main pourrait bien se transformer en bras de fer.

S.Ma

Stéphanie Marin

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