Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 10.10.2013 - tony-duret - 2 min  - vu 386 fois

NÎMES METROPOLE Les projections de l’INSEE sont tombées : ralentissement de la croissance d’ici 2030 et 20 000 résidences en plus

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Ce jeudi après-midi, Francis Vennat, le directeur régional de l’INSEE et Didier Bascop, directeur général des services de Nîmes Métropole, ont présenté les projections réalisées par l’INSEE pour les 20 ans à venir sur Nîmes et son agglomération qui, rappelons-le, englobe 26 communes périphériques. Il s’agissait, entre autres, d’évaluer les potentiels de logement à l’horizon 2030 et d’observer les flux des populations. Mais pour mieux comprendre l’avenir, les analystes ont d’abord évoqué le passé et signalé, qu’entre 1968 et 2008, la croissance démographique a été deux fois plus forte dans Nîmes Métropole qu’en France ! Le pic des arrivées se situe dans les années 80. Entre 2003 et 2008, Nîmes et les villes avoisinantes n’ont pas connu d’arrivées massives à l’exception de quelques communes comme Poulx, ville qui connaît un taux de croissance de 7,5% par an. Plus globalement, on a enregistré, pendant ces cinq années, l’arrivée de 30 900 personnes contre 30 400 départs. Les nouveaux arrivants sont des jeunes de 18-22 ans alors qu’entre 23 et 40 ans on constate des départs, expliqués par la recherche du premier emploi.

En l’an 2030

En 2030, selon les projections de l’INSEE, Nîmes et son agglomération compterait entre 253 000 et 274 000 habitants en fonction de l’optimisme des prévisions. Didier Bascop, de Nîmes Métropole, retient les prévisions les plus hautes avec un taux de croissance de 0,9% alors que les précédentes prévisions, qui dataient de 2006-2007, partaient sur 1,3%. Une sacrée différence qui se répercutera logiquement sur les logements. Au cours de ces vingt prochaines années, entre 900 et 1 300 résidences principales seraient nécessaires portant le nombre de résidences principales entre 120 000 et 129 000 contre 102 000 en 2010. Les chercheurs de l’INSEE ont par ailleurs constaté que le nombre de résidences principales augmentera plus vite que celui de la population, ce qui, en clair, signifie que les ménages sont de plus en plus petits. Dans l’agglo, en 2009, 2,2 personnes vivaient en moyenne dans un logement. Elles seraient 2,1 en 2030. Une baisse due au vieillissement de la population, à l’augmentation des séparations et divorces, et à une mise en couple plus tardive chez les jeunes…

Avec toutes ces données, Nîmes Métropole entend tirer des conséquences. « Il y aura un recadrage des politiques publiques », prévient Didier Bascop. Les premières répercussions interviendront probablement dans le cadre du Plan Local de l’Habitat prévu pour la période 2013-2018.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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