Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 23.05.2014 - elodie-boschet - 2 min  - vu 337 fois

JUSTICE Olivier Bireaud devant les prud'hommes pour obtenir la nullité de son licenciement à la CGT

Olivier Bireaud, avec Francis Iffernet et certains membres de son comité de soutien. DR/E.B.

Un peu plus d'an après la confirmation de son licenciement par la Cour d'appel de Nîmes (lire ici), Olivier Bireaud, un Alésien âgé de 44 ans, passe aujourd'hui devant le Conseil des prud'hommes dans l'affaire qui l'oppose à son ancien employeur, la Fédération CGT du commerce et des services. Il souhaite obtenir l'annulation de son licenciement.

Licencié une première fois en avril 2012 pour avoir tenu tête à son employeur lors du Congrès fédéral de Poitiers en mai 2011, Olivier Bireaud avait réintégré son emploi quelque mois après - en juillet - suite à l'ordonnance rendue par le Conseil des prud'hommes pour laquelle la Fédération CGT avait fait appel. Ainsi, en avril 2013, la Cour d'appel de Nîmes avait confirmé le licenciement de l'Alésien. "Elle n'avait statué que sur la forme et non sur le fond", se souvient l'ancien employé de la CGT, qui a donc usé de son droit de saisir le Conseil des prud'hommes devant lequel il se retrouve aujourd'hui pour "s'exprimer sur le fond du dossier".

"Au-delà du préjudice subit par rapport au licenciement, j'ai été mis au placard juste après le congrès", a t-il tenu à préciser, dénonçant "une discrimination flagrante". Des propos corroborés par ceux de Francis Iffernet, l'ancien leader de la CGT d'Alès : "La CGT se bat aujourd'hui contre les responsables CGT qui se transforment en véritables patrons et ont des pratiques intolérables".

Ce matin, certains membres du comité de soutien d'Olivier Bireaud étaient présents à ses côtés sur le parvis du Conseil des prud'hommes. L'Alésien, plutôt confiant pour cette audience, les a chaleureusement remercié. "J'espère que nous avons tous les arguments nécessaires. Ici nous aurons beaucoup plus de largesse pour entrer dans le détail de l'affaire, où la situation est beaucoup plus à mon avantage. C'est pourquoi j'essaie de faire confiance à la justice", a t-il confié. Le délibéré sera rendu dans plusieurs semaines.

E.B.

Elodie Boschet

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