GARD RHODANIEN Économie : « Un très grand potentiel pas encore optimisé »

Pour le vice président délégué au développement économique de l’agglo du Gard Rhodanien et maire de Saint-Géniès-de-Comolas Olivier Jouve, il y a de quoi faire dans le Gard rhodanien.
« Le territoire a la chance d’avoir trois axes forts : le tourisme, la viticulture et l’agriculture, et l’industrie », explique l’élu.
La revalorisation et les transports
Pour ce qui est de l’industrie, Olivier Jouve est convaincu que l’avenir est dans la revalorisation, « l’Institut Européen d’Hydrométallurgie, qui permettra de valoriser les résidus industriels mais aussi le démantèlement de structures comme les centrales nucléaires, par exemple Phénix, pourront nous apporter une valeur ajoutée. »
Autre gros dossier, celui des transports. « Il y a quelque chose à faire, à tisser entre le covoiturage et les transports en commun » affirme Olivier Jouve. Pour lui, il y a de quoi « réorganiser le schéma d’urbanisation et le tissu économique par ce biais. Les infrastructures devront suivre. »
« Le Rhône est sous-utilisé »
Et l’élu de mettre en avant le trimodal, à savoir la route, le chemin de fer et le fluvial : « Pour le moment, le Rhône est sous-utilisé. Mais le fluvial va se développer dans les 10 - 15 prochaines années », prévoit-il, notamment pour le parc d’activités Lavoisier, situé à l’Ardoise.
Pour Olivier Jouve, le Gard rhodanien possède « un très grand potentiel pas encore optimisé ». « Il faut être intelligents, que tout le monde aille dans le même sens » conclut-il.
Thierry ALLARD