
Le philosophe nîmois d’adoption a fait son Brindis à la ville de Nîmes un peu plus tôt dans la journée.
A la fois drôle et nostalgique, Francis Wolff est venu défendre « son » Nîmes, comme il aime à le rappeler. Ce Nîmes qu’il a découvert en 1969 par un hasard total, et qui l’a poussé jusqu’à l’intérieur des arènes pour y découvrir sa première corrida. Pendant plus d’une heure, le philosophe a déclamé dans la salle du conseil municipal de Nîmes un texte quasiment improvisé sur sa vision de la ville, la façon dont il en est tombé amoureux, et comment il a vu évoluer la corrida nîmoise. En véritable aficionado, Francis Wolff a ému une salle bondée en personnifiant la corrida, de sa jeunesse jusqu’à son adolescence des années 80, « le mariage d’Yves Mourousi, la période bling-bling ! » a t-il plaisanté en référence aux années Bousquet. Francis Wolff a également souligné « le talent d’organisateur » de Simon Casas. Un Brindis un brin décalé, à l’image de l’homme. Ce rendez-vous était organisé par Les Avocats du Diable avec le concours de la ville Nîmes.
Baptiste Manzinali