Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 28.10.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 168 fois

GARD Dernier allié du gouvernement, le PRG veut reconstruire la gauche

Le Parti Radical de Gauche avec au centre, leur président Michel Cegielski et Eric Firoud, ancien candidat aux municipales nîmoises. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Forts des récentes concessions de Manuels Valls, le Parti Radical de Gauche du Gard met le cap sur les départementales de mars. 

Sur le plan national, le Parti radical de gauche c'est Jean-Michel Baylet. PDG du quotidien régional La Dépêche, l'homme politique s'est fait connaître du grand public en 2011 avec les primaires socialistes où il a obtenu seulement 0,7% des voix. Pourtant aujourd'hui plus que jamais, le pouvoir socialiste a besoin des radicaux de gauche. Dernière alliée du gouvernement (avec la ministre du Logement Sylvia Pinel; le secrétaire d’Etat aux Sports Thierry Braillard et Annick Girardin, la secrétaire d’Etat à la Francophonie et au Développement, NDLR), la formation politique possède un groupe de onze députés à l'Assemblée capable de faire passer les réformes les plus délicates.

A l'échelle locale, pas question de remettre en cause cette alliance, même si la Bérézina de la gauche aux municipales de Nîmes laisse encore un goût amer… "La gauche est à reconstruire et nous voulons y prendre part", assure le président du PRG 30 Michel Cegielski, par ailleurs adjoint à la sécurité de Bagnols. En ligne de mire : les prochaines départementales de mars. Ce scrutin, premier après le redécoupage des cantons, renferme une saveur particulière : "c'est comme si on repartait à zéro. Les cantons ont tous été redécoupés, ils n'ont plus rien avoir avec ce qu'ils étaient (…) Nous avons déjà rencontré le Premier secrétaire du Gard, nous devrions prochainement rencontrer le président du conseil général du Gard Jean Denat".

Eric Firoud fait son entrée au PRG

Favorable à l'union des forces de gauche, le PRG qui revendique une centaine d'adhérents dans le Gard, sait qu'il ne gagnera pas seul le scrutin, "tout comme le PS". Afin d'obtenir "trois élus" au conseil général, Michel Cegielski avance d'autres arguments comme la "volonté affichée des partis de renouveler leurs candidats". Sur ce point, le PRG a un atout dans sa manche avec l'adhésion récente d'Eric Firoud. Le fils du footballeur nîmois Kader Firoud est aussi le candidat malheureux des municipales nîmoises. Et si le challenger s'était juré de ne plus adhérer à un parti politique, il a trouvé au PRG "des valeurs communes" telle que "la laïcité" qu'il entend défendre coûte que coûte.

Les radicaux brandissent aussi les concessions obtenues du Premier ministre, notamment sur la réforme territoriale avec le maintien des compétences de 50 départements ruraux. Un gage de leur participation au gouvernement. Si les décisions de François Hollande ne sont pas toutes plébiscitées par le PRG, Jocelyne Pezet-Romieux assure que son groupe sait mener sa barque afin "de faire de l'opposition dans le gouvernement. Aujourd'hui ils ne peuvent pas faire sans nous". Un discours semblable à celui d'une certaine Cecile Duflot, qui a claqué la porte de son ministère du Logement (aujourd'hui occupé par la radical de gauche Sylvia Pinel) avant de narrer dans un livre sa "désillusion".

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Coralie Mollaret

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