NÎMES Bâtiments et transports : les paralysés manifestent leur colère

A l'appel d'un collectif national, l'Association des paralysés de France dans le Gard, s'est réunie, cet après-midi, devant la préfecture. Le motif de leur colère : une ordonnance de 2013, "qui repousse la loi 2005 qui obligeait la mise en accessibilité des bâtiments recevant du public et des transports, au plus tard au 1er janvier 2015", déplore Dolorès Orlay-Moureau , directrice de l'association depuis sept ans. A ses cotés, Jean-Paul Boré, conseiller régional délégué à la jeunesse et au handicap, assure "comprendre" que cette mise en accessibilité "peut être un coût, mais aujourd'hui sept millions de personnes sont handicapées en France, dont 500 000 en fauteuil roulant… Au fur et à mesure, tous les dispositifs mis en place, pour conduire à plus d'égalité, s'effondrent".
Une délégation a été reçue à 14 h 30 par le directeur du cabinet du préfet du Gard, Christophe Borgus.