Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 19.06.2016 - anthony-maurin - 3 min  - vu 362 fois

NÎMES Un nouveau nom et des enjeux nouveaux pour TPNA

Les 5 ans de l'association TPNA au square Wladimir Guiu (Photo DR).

TPNA, acronyme qui vient de changer nom mais pas de sens. L'association citoyenne Tous Pour Nîmes et son Agglomération est devenue Tous Pour Notre Avenir. Pour les 5 ans de l'aventure, Jean-Paul Boré, porte-parole, évoque les enjeux futurs de l'association.

Nîmes est ancrées aux pieds des débats de TPNA mais l'association veut lever la tête et voir ce qu'il y a au-delà. Pour célébrer ce changement, un peu à l'image des païens, les adhérents et sympathisants de TPNA attendent les nuits les plus courtes pour verser dans le renouveau. "L’association est créée depuis 5 ans, on ne voulait pas qu’elle soit un feu de paille. Wladimir Guiu était des nôtres, il a été enterré il y a 5 ans également et le square qui porte aujourd'hui son nom fait revivre le quartier, n’en déplaise aux jaloux et aux grincheux!" lance Jean-Paul Boré.

Pour l'occasion, l'association organisait est une sorte de fête républicaine, un apéro politico-citoyen, une auberge espagnole où chacun apporte de quoi manger et boire. "Bizarrement, l’alchimie fonctionne bien car on ne manque jamais de rien!" Poursuit le porte-parole.

"Ni de gauche, ni de droite, seul le FN est la barrière"

Mais la France, le Gard et peut-être plus encore Nîmes, ont des carences. Pas encore alimentaires, surtout économiques et sociétales. Tous Pour Notre Avenir veut aider aux renouveaux citoyen et politique. "Nous nous sommes rendus compte qu’il fallait nous positionner. On ne dit jamais que nous sommes de gauche ou de droite, seul le FN est la barrière. Les aspects locaux et les comportements humains sont des enjeux pour la paix. Même utopique, c’est la clé de notre avenir".

Voulant éviter le pire sans tomber dans le fatalisme, les membres de l'association ne comprennent plus le système politique actuel. "Nous travaillons à la mobilisation citoyenne car 70% des gens ne croient plus en la force politique comme elle est représentée aujourd'hui. Nous lançons un appel aux citoyens avec notre manifeste qui n’est pas contre les uns ou contre les autres mais pour la République en mettant en avant ce qui nous rassemble et non ce qui nous divise!" poursuit Jean-Paul Boré.

"Le statut des élus doit changer"

Les citoyens et la hauteur de vue semblent donc être de mise du côté de TPNA. Après 6 mois de réflexion et de rédaction, le manifeste est sorti. La crise du système politique y fait bonne figure, la fraternité, l'écologie et les enjeux mondiaux sont aussi bien présents. "Il faut être visionnaire mais les élus n’ont pas d'hauteur de vue… Ils ne pensent qu’aux prochaines élections et ne mettent pas en place les politiques pour lesquelles ils sont élus. On prend les gens pour des billes et les citoyens sont mis de côté! Le statut des élus doit changer, ils ne doivent pas avoir d’indemnités, seulement des défraiements. L’Etat doit leur assurer un emploi et des formations en fin de parcours politique et après 2 mandats maximum, ils doivent retourner à la vie active... Actuellement, tout est faussé!" brosse le porte-parole.

Mais les élus seuls ont actuellement le pouvoir de faire bouger les lignes... Alors TPNA compte bien entrer dans la bataille électorale, peut-être même dès les prochaines élections législatives. Pour lancer le projet, une réunion sera organisée à Beaucaire le 25/06 à 10h30 à la salle Saint-Pierre-des-Rives. "On ne s’interdit rien, on va rencontrer tout le monde, se mêler de la chose publique cet été et à l’automne! Le système actuel s’auto-alimente. A l’intérieur, c’est un puzzle, il y a tout et même si les intérêts divergent, ils se protègent mutuellement. Ils peuvent le nier mais c’est comme ça!" conclut Jean-Paul Boré.

Les 190 cotisants et plus de 700 sympathisants de TPNA, association d’intérêt général depuis peu, auront de quoi aiguiser leur travail et leurs envies avec les 6 commissions fragmentées en 26 thèmes qu'ils sont parvenus à dégager en "zone de chantier".

Anthony Maurin

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