NÎMES Père de famille tué par ses proches : le fils veut sortir de prison
« J’ai juste transporté le corps », affirme détendu, presque détaché, Mickaël, une vingtaine d’années, sans vraiment prendre conscience du poids de sa phrase devant les magistrats de la chambre de l’instruction de Nîmes. Ces juges doivent dire si le plus jeune fils de la victime peut sortir de prison. Le corps dont il parle est celui de son père, F., 44 ans, retrouvé mort, carbonisé sous un pont SNCF, le 1ier septembre dernier.
Le jeune adulte estime qu’il n’a que « transporté le corps », avant qu’il ne soit carbonisé. Un mois après cette horrible découverte, la Police Judiciaire de Nîmes a arrêté les deux fils âgés de 19 et 26 ans ainsi que la mère de famille pour le meurtre du papa. Un « assassinat » précisément sur fonds de violences physiques et sexuelles de la part de F. sur son épouse et de violences psychologiques sur ses enfants, d’après la version de la mère et de ses deux fils, aujourd’hui incarcérés qui présentent le père de famille comme un tyran domestique.
Depuis « l’exécution », la maman prend tout sur elle, expliquant qu’elle a drogué, étranglé, poignardé, et brûlé le corps de son mari. Ses deux enfants n’auraient aidé que pour le transport de la victime. « La position de la mère de famille qui essaie de tout prendre à sa charge est totalement incompatible avec les constatations médico-légales, affirme l’avocat général Christophe Raffin qui refuse que Mickaël sorte de prison notamment « pour éviter des risques de représailles ».
« On est dans le sordide, l’insupportable. Il s’agit d’un assassinat, pas d’un meurtre, clame Me Audrey Moyal pour la famille de F. venue à l’audience. Il faut rejeter la remise en liberté de Mickaël car il ment. Il y a des incohérences évidentes avec les constatations effectuées par le docteur Benslima, le médecin légiste, qui estime qu’il y a eu des coups de couteau avant la mort alors que les trois mis en examen contestent cette version. Il faut des investigations complémentaires », complète l’avocate nîmoise qui a été entendue par la Chambre de l’instruction de Nîmes.
La cour d’Appel a refusé le contrôle judiciaire demandé par le fils de la victime qui se défendait seul, sans avocat. Il reste donc en détention.
Boris De la Cruz
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