Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 06.10.2016 - tony-duret - 2 min  - vu 161 fois

NÎMES Une campagne d’Henry Douais entre compliments et vifs échanges

Henry Douais ce matin aux Halles de Nîmes. Photo Tony Duret / Objectif Gard

A deux semaines des élections consulaires de la CCI, Henry Douais, l’actuel président de la CCI Nîmes, s’est rendu ce matin aux Halles de Nîmes pour aller chercher quelques voix.

Henry Douais aime les commerçants. Surtout en ce moment. Ce matin, dans les allées des Halles de Nîmes, il a fait le tour des étaliers en leur disant tout le bien qu’il pense d’eux : « Ici, c’est la meilleure Chantilly du Gard. Vous savez qu’il y a des gens d’Alès, du bord de mer et de Bagnols qui viennent pour votre Chantilly ? », demande-t-il à la commerçante de la Crèmerie de la rue des Greffes. Quelques mètres plus loin, il s’arrête devant le café Nadal : « Vous avez un étal magnifique ! » avant de poursuivre : « De partout on me parle des Halles de Nîmes, on me dit que c’est un poumon. Je rends hommage au maire de Nîmes qui a fait des Halles extraordinaires. Parce qu’à Alès, c’est la catastrophe ». A bon entendeur…

Chez Gaillard, il loue les olives qui sont, tenez-vous bien, « les meilleures de Provence » ! Les poignées de main s’enchaînent, les compliments aussi et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sauf que tous les commerçants ne sont pas sensibles aux éloges. Devant l’étal de « Claude & Nadine », Henry Douais tombe sur Claude, un « reboussier », comme le dit le président de la chambre consulaire. « Vous venez une fois par an quand il y a des élections !», ose le crémier. Douais riposte : « C’est faux. Auparavant, aucune chambre de commerce n’avait soutenu les Halles de Nîmes. On donne entre 6 000 et 8 000€ aux Halles ». Le commerçant sourit : « C’est quoi 6 000€ sur 52 semaines ? Moi, ce que je veux voir, c’est des résultats ». Henry Douais abandonne : « Vous êtes un brave homme, un reboussier. La prochaine fois, on ne s’arrêtera pas devant chez vous ». Une menace qui n’a pas semblé impressionner le commerçant. De toute façon, vu qu’il vient « une fois par an »…

Tony Duret

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