Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 31.01.2018 - veronique-palomar - 2 min  - vu 515 fois

FAIT DU JOUR Retrouver le chemin de l'emploi sur la route de la vie

Trois associations ont signé une convention avec Pôle emploi pour prévenir la marginalisation et aider à la réinsertion des jeunes.

Ça commence par le décrochage scolaire, puis on arrive vite au décrochage tout court. On perd le fil qui peut ramener vers la société : le travail, un certain confort de vie… Difficile de raisonner en terme de chiffres ou de pourcentages. Ceci explique cela : il n'existe pas de recensement de ceux qui vivent à la marge mais une réalité, qui, si elle n'est pas quantifiable, n'en est pas moins concrète.

Des associations travaillent à la prévention spécialisée et à l'aide de ces jeunes en difficulté d'insertion. Un travail de terrain qui commence dans la rue et plusieurs centaines de jeunes pris en charge chaque année. Pôle emploi est un établissement public dont une des missions est d'agir au plus près des territoires et d'accompagner, avec ses partenaires, les mutations économiques en favorisant l'insertion des demandeurs d'emploi, sachant qu'il dispose d'outils adaptés. L'objectif de la convention qui vient d'être signée est de lutter contre le chômage de longue durée et les exclusions, de faciliter le retour à l'emploi des jeunes de 15 à 25 ans qui présentent des difficultés socio-professionnelles en agissant en complémentarité. Comprenons en accompagnant les jeunes depuis la rue jusqu'à un emploi ou une formation, c'est-à-dire, tout au long du parcours qui renouera le lien social.

On commence une coopération concrète

Synergie, complémentarité. L'union faisant la force, les signataires se réjouissent de pouvoir travailler ensemble (Photo Véronique Palomar)

C'est ainsi que l'association Samuel Vincent, l'ADPS de Nîmes et l'Avenir Jeunesse d'Alès engagent  une collaboration dans le cadre des Quartiers Prioritaires de la politique de la Ville avec Pôle emploi. Les trois associations concernées étant implantées dans 11 quartiers prioritaires.

Au sein des quartiers, les associations exercent une action dite de "prévention spécialisée" placée sous l'autorité du Département, qui en a récupéré les compétences, ainsi que celle de l'aide sociale à l'enfance (ASE). Elles exercent donc leurs actions dans le cadre d'une mission de service public. Elles ont pour mission de prévenir la marginalisation et de faciliter la promotion sociale des jeunes et des familles à travers l'écoute, le soutien et l'accompagnement.

Leurs actions commencent par la rencontre et le dialogue avec des personnes qui vivent en dehors de toute institution, un accompagnement administratif, des mini chantiers rémunérés pour une familiarisation avec le monde du travail. "C'est un problème complexe, il n'y a donc pas de solutions simples", constate, Philippe Blachère, directeur territorial Gard/Lozère. D'une complexité telle, que pour être efficace, il est important de coordonner les actions, sur le principe qui a fait ses preuves de l'union fait la force.

C'est le lien entre tous les acteurs qui est un gage de réussite. Sachant que nombre de ces jeunes ont besoin d'être accompagnés par des interlocuteurs de confiance tout au long du chemin qui mène vers l'insertion. D'où la création de binômes, Pôle Emploi/associations qui travailleront main dans la main, les uns s'imprégnant des compétences des autres et de leurs outils…

Sur le papier, l'initiative semble frappée au coin du bons sens. Un tel travail n'est pas guidé par une politique de chiffre mais chaque réussite la justifie pleinement.

Véronique Palomar

Véronique Palomar

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