Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 18.02.2018 - abdel-samari - 3 min  - vu 1352 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Comme tous les dimanches, Objectif Gard vous propose son cocktail d’indiscrétions politiques. Un digestif hebdomadaire à déguster sans modération !

Lutte contre la pauvreté des enfants, le Gard aussi concerné. La France compte aujourd’hui trois millions d’enfants pauvres, soit près d’un enfant sur cinq et 34 % des bénéficiaires des dispositifs d’aide alimentaire ont moins de 15 ans. Le Gard, département dont le taux de chômage est l'un des plus élevé de France, est bien entendu concerné par ces questions essentielles et difficiles à régler. Pour autant, le Président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé le 17 octobre dernier le lancement d’une grande concertation sur la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes. Avec l'envie de mettre en route une nouvelle logique de prévention et d’investissement social afin de changer les modalités d’intervention publique. Prévenir en amont des difficultés et accompagner les personnes tout au long de leur parcours. Vaste chantier... Délégué interministériel à la Prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants, Olivier Noblecourt sera en tout cas dans le Gard le 26 février prochain dans le cadre des rencontres territoriales qui alimentent cette grande concertation sur la stratégie de prévention et de lutte à mettre en place. Les objectifs sont louables : prévenir la pauvreté, accompagner les situations de pauvreté et permettre la sortie de la pauvreté. Les conclusions seront dévoilées au printemps. Quant aux actions...

Un acheteur pour le château de Castille ? Mis à la vente en 2015, le château du baron de Castille n’avait pour l’heure, pas trouvé preneur. Mais il semblerait qu’un investisseur soit aujourd’hui sur le coup pour acquérir la bâtisse évaluée à 9 M€, en raison de la présence de fresques de Picasso. Une ombre au tableau pour Philippe Berta ? Si le château n'est pas sur sa circonscription, le député souhaitait l'ouvrir au public. À la fin du mois, à Argilliers, il réunira les acteurs institutionnels et politiques pour dessiner une stratégie. Quitte à faire appel à Stéphane Bern, chargé d'une mission sur la protection du patrimoine ! 

Le député Berta président ! Non, l’élu MoDem n’a pas (encore) décidé de conquérir l’Élysée. Le parlementaire a été choisi pour présider à l’Assemblée nationale un groupe de travail sur les maladies rares, dites "orphelines". Actuellement, la France répertorie 8 000 pathologies délaissées par la recherche médicale. Le biologiste va auditionner les différents acteurs pour connaître les attentes et les possibles évolutions du droit. En espérant que le rapport qui en découlera ne reste pas, lui-aussi, orphelin de toute mesure concrète.

Prochaine rencontre la Ministre des transports. Comme il s’y était engagé, Denis Bouad, président du Gard, a réuni avec le Préfet du Gard, les présidents d’agglomérations de Nîmes et Alès ainsi que ceux de la Région pour évoquer le dossier des grands projets routiers structurants du territoire (déviation nord de Nîmes, contournement ouest de Nîmes, chantier de la Nationale 106, déviation de Jonquières-Redessan....). Une réunion au cours de laquelle les décideurs locaux se sont accordés sur une stratégie commune pour voir aboutir ces projets. Stratégie qu’ils iront défendre à Paris auprès d'Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des Transports.

Pas vus à la télé ! Omniprésents lors du dernier rassemblement initié le 14 novembre dernier par les avocats du barreau de Nîmes contre la réforme de la carte judiciaire et la fermeture éventuelle de la cour d'appel de Nîmes, où la mairie avait installé une sono et un barnum et où était offert l'apéritif et les zakouskis à tous les sympathisants de la cause, les élus de tous bord étaient remarquablement absents jeudi lors de la nouvelle manifestation des robes noires. La raison de cette défection ? Selon le futur bâtonnier, maître Chabaud, elle est toute simple : "la première fois nous avions préparé tout cela bien à l'avance pour faire coïncider tous les agendas. Cette fois nous nous sommes décidés très vite à enclencher ce mouvement." Serait-ce à dire que les politiques ne sont pas réactifs ou que, dédaignant cette fois l'aura des champs pour l'aura des villes, ils ont préféré défendre en toute discrétion le dossier à Paris, loin des micros, caméras et appareils photo ?...

La Rédaction

Abdel Samari

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