Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 04.04.2018 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 2194 fois

NÎMES Procès de la prise d’otages au restaurant « sushi »

Un employé de l'établissement avait séquestré et grièvement blessé une serveuse avant de tirer sur les policiers.
(Photo d'illustration) - PHOTOPQR/NICE MATIN

Ancienne salariée du restaurant « Eat Sushi » dans la zone commerciale Familly Village à Nîmes, une jeune femme se retrouvera à partir de mercredi face à son agresseur. Un homme qui lui a tiré dessus lors d’une prise d’otages dans le restaurant le 25 mars 2015, vers 18h45. La victime a été sérieusement blessée à la jambe et doit vivre avec des séquelles liées à cette agression. Le directeur de l’établissement également séquestré était retenu dans le restaurant. Il était parvenu à fuir... Juste après, l’agresseur avait blessé à la jambe avec son arme, sa collègue de travail avant de menacer les forces de l’ordre.

Un individu dont elle ne devait pourtant pas se méfier puisque le preneur d’otages n’était autre qu'un employé de  de l’enseigne et également son ancien petit copain. Mais ce soir-là, cet homme à l'époque âgé de 23 ans, a fait irruption avec une arme, alcoolisé et sous l’emprise de stupéfiants. Un homme qui est réputé pour "péter les plombs" et pour avoir "des crises de violences." Un individu qui est incarcéré depuis son arrestation, le soir des faits. Il comparaît jusqu’à vendredi devant la cour d’assises du Gard pour "violences avec arme ayant entraîné une infirmité permanente" sur l’employée du restaurant, et pour des "violences avec armes sans ITT", sur des policiers qui sont intervenus et sur le responsable de ce restaurant qui a depuis mis la clef sous la porte.

Boris De la Cruz

Boris De la Cruz

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