AU PALAIS Harcèlement : il lui envoie une centaine de SMS "pour la reconquérir"
Convoqué devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour y répondre de "harcèlement " de son ex-concubine et de "violence avec usage d'une arme" par destination, en l'occurrence sa voiture, Lionel P. ne semble pas comprendre que quand c'est fini, c'est fini et que quand une femme dit "non" elle ne dit pas "peut-être" ni "oui".
Après 18 mois d'une relation avec son ex-amie, celle-ci lui avait signifié son congé et lui avait demandé de quitter son domicile en lui laissant un délai pour s'organiser et trouver un appartement. Mais voilà ! Lionel P. ne l'entendait pas de cette oreille et comptait sur le temps pour que sa dulcinée ne revienne dans de meilleures dispositions à son égard. Et c'est non sans mal que son ex-amie était parvenue à la faire quitter sa maison. N'acceptant pas une séparation dont l'initiative ne lui revenait pas, le prévenu avait alors commencé un harcèlement quotidien auprès de la jeune femme, lui envoyant moult coups de téléphone et près d'une centaine de messages SMS (*) ! "Je voulais la reconquérir !", expliquera-t-il à la barre.
Et son placement sous contrôle judiciaire n'avait pas changé grand chose à l'affaire. Bien qu'ayant l'obligation de ne pas tenter de rentrer en contact avec sa victime et de paraître aux alentours de son domicile, Lionel P. avait persisté et venait régulièrement stationner son véhicule sous les fenêtres de son ex-amie, multipliant les provocations. Pire ! L'ayant croisé en voiture alors qu'elle circulait dans le sens inverse du sien, il avait fait mine de lui foncer dessus pour la terroriser avant de donner un coup de volant d'évitement au dernier moment... Médicalement prise en charge, la victime souffrait d'angoisse, de perte de sommeil et de symptômes dépressifs.
Déjà noirci de 5 mentions, le casier judiciaire de Lionel P. s'est alourdi d'une condamnation à 12 mois de prison avec sursis assortie d'une obligation des soins pour traiter sa jalousie maladive et ses comportements inopportuns. Il devra en outre s'acquitter de 1 500 euros pour le préjudice moral et de 400 euros supplémentaires pour les frais médicaux engagés par sa victime. Il lui est par ailleurs interdit de paraître sur le territoire de la commune de Saint-Laurent d'Aigouze...
Philippe GAVILLET de PENEY
*Une fois n'est pas coutume et comme cela arrive quelques fois dans la vie d'une rédaction, nous présentons nos excuses à nos fidèles lecteurs pour le chiffre annoncé initialement dans cet article. Après de multiples vérifications, il s'avère que l'erreur provient d'une mauvaise attention inhabituelle lors de l'audience.
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