ALÈS Une foire de printemps ensoleillée

Après celle de janvier et avant la dernière de l’année en août, la foire de printemps est l’un des temps forts alésiens dont la tradition remonte au Moyen-Âge.
"Ça n’a plus rien à voir avec la foire d’avant !", lance une dame venue avec ses petits-enfants arpenter les stands installés ici et là dans le centre-ville. Si la foule de la belle époque n’est plus aussi dense aujourd’hui, certains Alésiens et habitants des communes environnantes sont encore au rendez-vous. Pour les séduire, les commerçants n’hésitent pas à draguer les passants avec différentes méthodes, plus ou moins efficaces. "Allez messieurs dames, venez voir ces asperges vertes ! Tout se mange, rien ne se jette !", répète une étalière qui propose la botte de 500 g à 3 €. "Venez goûter notre brandade, elle est excellente "!, tente un autre vendeur un peu plus loin.
Entre ces saveurs culinaires, toutes sortes de produits sont proposés : vêtements, bijoux, chapeaux, objets du quotidien, livres… Seulement, malgré la variété des articles, la magie n’opère pas auprès de tous. Un retraité est déçu : "Elle n’est pas terrible du tout cette foire. Faut venir au mois d’août, elle est un peu mieux. Et regardez, y a pas grand monde." Un autre passant est, lui, plus optimiste : "C’est juste que les gens arrivent tard. Vous verrez qu’il y aura foule cet après-midi." Et si certains ont boudé la foire de printemps, le soleil, lui, était bel et bien présent.