NÎMES Énergie, communion et bonne ambiance pour Vianney aux arènes
Deuxième album et deuxième passage à Nîmes pour un Vianney qui s’est excusé du retard conséquent pris sur l’horaire initialement prévu. Démarrant après 45 minutes de retard à cause de multiples pépins logistiques sans gravité, Vianney n'a pas raté son tour de chant pour autant !
Il faut dire qu’il connaît l'amphithéâtre... Même si peu se souviennent de son passage il y a trois ans en première partie de Florent Pagny (tournée vieillir ensemble), Vianney semble aimer la cité des Antonin et ne pas tenir rigueur de cet oubli manifeste. À peine plus de trois ans (aussi) après ses débuts sur scène, seul avec sa guitare une bonne partie du show, Vianney donne tout, extirpe les moindres murmures et fait jaillir les cris du cœur d'un public conquis d'avance.
Mais avant la " tête d'affiche " solitaire (ou presque) deux autres groupes se sont amusés à chauffer la salle remplie pour l'occasion mais avec une fosse assise. Dommage ! Premier en piste, le jeune Foé. À 21 ans, le Toulousain a pris son pied. Belle voix, bon musicien, sa production est même écoutée par un certain François Hollande... Et oui, mais n'hésitez à tenter l'expérience !
Dans la foulée, arrivée féline des Cats on trees, déjà venus à Nîmes mais à Paloma pour un concert plutôt sympathique il y a quelques mois. Toujours originaire de Toulouse, le groupe fondé il y a plus d'une décennie mais qui connaît le succès depuis trois ans (encore) a su faire monter en gamme le concert déjà bien lancé par le jeune premier.
Place à Vianney. Fier comme toujours quand il évoque cette anecdote, il a rappelé que les trois groupes et artistes présents pour cette date nîmoise faisaient partie du même label (Tôt ou tard), indépendant bien sûr et logique quand on connaît la trajectoire du Palois. Une exception culturelle dans un univers musical qui a tendance à s'uniformiser et à abandonner les curieuses aspérités.
Avec Vianney, on a eu droit à de l'énergie, à des sauts de cabri, à du " grattage " de guitare à outrance et bien entendu, à tous les tubes. La " ruche " a été, comme lors de chaque session, mise en avant. Mot de soutien uniforme à l'artiste, mot d'union d'un public qui se délecte du miel du bourdon de l'arène.
De Pas là à Dumbo en passant par Veronica, Je m'en vais, et La même, tout seul donc sans son binôme " Meugi " pour ne pas dire Maître Gims. Le public a même pu entendre une petite reprise de La groupie du pianiste. Ambiance, chaleur humaine, public éclectique, jeune mais pas seulement, et joie de vivre pour cette date de plus en moins dans les arènes pour ce festival 2018. Peu ont dû être déçus au sortir du show de cet ancien élève de Saint-Cyr...
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