NÎMES MÉTROPOLE Eddy Valadier : « Il n’était pas cohérent de voter contre »
Pas de discipline de vote pour les élus de l’UPNM (Union pour Nîmes métropole). Lundi en conseil communautaire, les élus du groupe issus de la ville de Nîmes ont voté contre des modifications du budget 2018. Des modifications présentées par leur ex-allié et président centriste de Nîmes métropole, Yvan Lachaud.
Une première et surtout, un acte politique fort. « Les questions financières cimentent une majorité », souligne le président du groupe et maire Les Républicains de Saint-Gilles, Eddy Valadier. Si les Nîmois de son groupe ont voté contre, les élus des villages - dont lui-même - ont voté favorablement en faveur de ces modifications.
Seul Frédéric Touzellier, le maire de Générac, s’est abstenu. Il faut dire que l'édile a été élu conseiller régional en 2015 sur la liste Les Républicains et surtout, avec le soutien du maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier. Et visiblement en politique, la fidélité peut encore exister...
Les trois raisons d’Eddy Valadier
Eddy Valadier évoque les trois raisons pour lesquelles il a voté en faveur des délibérations financières modificatives présentées au suffrage. D’abord, « elles sont dans la continuité du budget primitif que nous avons voté. » Ensuite, « la plupart d’entre nous participons à l’exécutif communautaire à travers nos délégations respectives » et donc « il n’était pas cohérent de voter contre des budgets que nous avons nous-mêmes élaborés. »
Soit, mais que va-t-il advenir du groupe UPNM ? Son président se veut rassurant, expliquant que malgré ces votes divergents, « 98% de nos votes restent communs », comme la désapprobation de l’extension des locaux de l’EERIE pour laquelle la Droite a voté contre. Pas très convainquant...
Politique fiction
À la fin de l’année, l'équilibre politique de Nîmes métropole pourrait être modifié à l'occasion du vote du budget primitif 2019. Ce vote devrait permettre d’identifier clairement les élus de la majorité et ceux de l'opposition. Mais il pourrait aussi être à haut risque pour le président centriste Yvan Lachaud. En effet, si l'ensemble de l'opposition (6 élus Rassemblement national et 7 élus de Gauche) et de l'UPNM (*) font bloc, l'exécutif peut être renversé. Une théorie purement mathématique qui, pour l'heure, reste au rang de la politique fiction.
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com
* L'UPNM compte 44 élus dont 32 nîmois.
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