Rouverte depuis la rentrée scolaire après deux ans de travaux, l’école primaire Frédéric Mistral a été officiellement inaugurée ce vendredi matin.

« L’an dernier, les seuls élèves ici, c’était des pigeons », se souvient Christian Chambon, adjoint au maire délégué à l’Éducation. Aujourd’hui, les pigeons ont déguerpi pour laisser place aux 111 élèves qui ont retrouvé leur école : un établissement rénové du sol au plafond après des travaux de plomberie, menuiseries, électricité, façades, cloisons et mobilier. « Ces travaux étaient une véritable nécessité et nous permettent de travailler dans de meilleures conditions », assure la directrice Béatrice Majourel tandis que l’inspectrice de l’Éducation nationale à Alès, Anne Martin, souligne « ce magnifique écrin dans lequel élèves et enseignants peuvent s’épanouir. »

Bien que métamorphosée, l’école a réveillé des souvenirs chez un ancien élève de marque, invité ce matin à l'inauguration. Emmanuel Roux, connu aujourd’hui pour être président de l’Université de Nîmes, était sur les bancs de l'école Frédéric Mistral entre 1979 et 1984. « Ça ne me rajeunit pas ! », plaisante-t-il. Mais ces souvenirs sont intacts : « Dans cette salle, nous faisions les repas de Noël, les répétitions pour la fête de l’école... Je me rappelle même des enseignants que j’ai eus ! Cela montre à quel point le passage à l’école est fondateur et essentiel. »

Les autres écoles de la ville ne devraient pas être oubliées dans les programmes de réhabilitation puisque le maire, Max Roustan, a rappelé sa volonté de toutes « les remettre à neuf d’ici la fin du mandat. » Le sous-préfet d’Alès, Jean Rampon, a rassuré le maire : « L’école est l’une des priorités du gouvernement. L’État continuera à vous accompagner avec des taux de subventions significatifs. » Ça tombe bien, Max Roustan n'a aucune envie d'être pris pour un pigeon.

Élodie Boschet