GARD Les vœux économes de la Chambre de commerce

La vente du siège de la CCI, permettra à la Chambre consulaire de faire de précieuses et indispensables économies.
Une année où il va falloir concilier économies et performances. C’est le défi qui attend, en 2019, la chambre consulaire. Hier, au Parc des expositions de Nîmes, le président, Éric Giraudier, a insisté sur la volonté de la CCI de « se réinventer pour mieux répondre aux besoins des entreprises. »
Cette mutation répond d’abord à une nécessité, après que l’État a décidé de ponctionner les ressources des instances consulaires. Dans ce sombre tableau, il y a toutefois une éclaircie : « La loi PACTE a laissé sa souveraineté aux chambres, en nous conservant notre personnalité morale, ce qui n’est pas le cas des chambres des métiers. »
Si « c’est un peu technique », reconnaît le président, « le sujet est important car cela nous permet de pouvoir voter un budget […] et de prendre notre destin en main. » Avec des ressources qui fondent comme neige au soleil, le challenge est d’abord de trouver de nouvelles mannes financières.
Frais de fonctionnement divisés par deux
Cela passe par des économies. « De 2016 à 2019, nous allons diviser par deux nos frais de fonctionnement. » D’où une réorganisation des services avec le non-remplacement de contrats à durée déterminée, de départ à la retraite ainsi que « quelques licenciements mais pas beaucoup », assure l’exécutif.
Le dernier levier et pas des moindres qui va permettre de réduire la voilure est la vente des locaux de la Chambre, rue de la République. « La future Maison de l’entreprise nous permettra de regrouper quatre bâtiments sur un seul site », commente le président. Le vote du budget 2019 de la CCI aura lieu fin février.
CM