Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 16.01.2019 - corentin-corger - 2 min  - vu 572 fois

LE 7H50 de Bernard Laporte : "Rendre la pratique du rugby la moins chère possible"

Le président de la Fédération française de rugby est en visite, ce mercredi, à Caveirac.
Bernard Laporte, président de la fédération de rugby (Photo : max ppp) - PHOTOPQR/LE COURRIER PICARD/MAXP

Ancien sélectionneur du XV de France (1999-2007), Bernard Laporte est président de la Fédération Française de Rugby depuis décembre 2016. L'ancien entraîneur de Toulon (2011-2016) se rend cet après-midi au stade Thibaut Privat de Caveirac pour animer un entraînement avec des jeunes rugbymen des catégories moins de 12 ans et rencontrer les présidents. 

Objectif Gard : Quel est l'objet de votre venue dans le Gard ? 

Bernard Laporte : C'est une visite de territoire, comme toujours. J'étais ce week-end à Bédarrides (Vaucluse) pour voir un match amateur de Fédérale 1. Là, je vais voir des jeunes dans le Gard à l'initiative de Pierre-Édouard Detrez, le président du comité départemental.

Considérez-vous Nîmes comme une ville de rugby ?

Bien sûr ! Certes c'est une grande ville de foot mais c'est aussi une ville de rugby. J'ai même un souvenir d'avoir perdu (rires) au stade Kaufmann quand j'étais capitaine de Bègles et en face c'était Bernard Viviès, le capitaine nîmois. (NDRL : joueur du RCN de 1985 à 1993).

Aujourd'hui, vous rencontrez également les présidents des clubs gardois. Quel message comptez-vous faire passer ? 

C'est la possibilité d'échanger avec eux, de les écouter sur les contraintes auxquels ils sont soumis. Leur expliquer notre programme fédéral et être à leurs côtés, c'est surtout ça. Notre ambition c'est de les accompagner.

Notamment sur la formation ? 

Exactement, c'est le chantier prioritaire. Mettre en place des cadres techniques dans les clubs qui vont former les éducateurs pour qu'ils puissent aller dans les écoles et recruter. C'est la refonte de l'école de rugby qui doit faire en sorte que l'on ait plus de licenciés et pas moins. Tous les chantiers que l'on met en place : la réforme de la formation avec la mise en place de 200 personnes sur le terrain. C'est un coût de 9 à 10 millions d'euros pour la Fédération chaque année. C'est tout ça qui fait que l'on va recruter et former pour avoir des objectifs à terme. Notre volonté c'est de rendre la pratique du rugby la moins chère possible.

Comment le président de la FFR se prépare à la Coupe du Monde de rugby ? 

(Rires) Excité ! Comme tous les supporteurs ! Surtout cette année car il y a d'abord le tournoi des VI nations qui va démarrer dans quinze jours et une Coupe du Monde. C'est une année riche en événements, donc c'est passionnant !

Propos recueillis par Corentin Corger

Corentin Corger

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