Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 31.01.2019 - anthony-maurin - 3 min  - vu 503 fois

NÎMES Les jeunes libèrent la parole et promettent un débat

Au boulot, les jeunes préparent la soirée débat du 13 février à la Grande bourse (Photo Anthony Maurin).

Hanan, Célia, Enzo, Flavia et Arnaud (Photo Anthony Maurin).

Utilisant le Grand débat national comme appui, une association d'étudiants en droit localise et organise une discussion libre à la Grande Bourse le 13 février prochain à partir de 18h30.

Une soirée et deux sujets de débats seront abordés. Quelle place devrait avoir le citoyen dans la démocratie actuelle ? Les aides de l'État sont-elles trop nombreuses ou insuffisantes ? Le débat est ouvert alors allez-y, parlez, échangez, partagez, rigolez mais surtout, profitez de pouvoir le faire car, quoiqu'on en dise, une démocratie, c'est bien quand même...

Célia, Flavia, Hanan, Arnaud, Enzo, Amandine et Sami sont les membres actifs du Cercle de Réflexion des Étudiants Nîmois, le Cren pour les intimes. Tous étudiants en droit (sauf le jeune Sami qui est en 1ère au Lycée Daudet), " On a eu l'idée pour ne pas passer à côté du grand débat national. Nous avons créé l'association en 2016 et ce 13 février sera notre 13ème débat " notent les étudiants nîmois.

Les associations étudiantes sont plus souvent créées pour organiser des soirées. Pas la leur. Le grand débat, c'est ce qu'ils font à chacun de leurs rendez-vous citoyens mais cette fois plus que d'habitude, ils ouvrent le débat à tout le monde.

Celles et ceux qui veulent venir, de tout âge, de toute classe sociale et de toute confession sont les bienvenus. " Ça se passera à la Grand Bourse, à côté des arènes. Un monument stable et fort comme le message que nous voulons faire passer. Nous lancerons un premier thème. Les gens prendront la parole. Il n'y aura pas de micro. On lève la main et on parle. On n'est même pas tenu de se lever pour se faire remarquer. Tous les sujets seront introduits par nos soins et contextualisés afin que les débats soient de qualité. Il n'y a aucun jugement. On discute et on mange un petit bout ensemble pour agrémenter les discussions ", détaillent les jeunes. Un buffet, du vin et des boissons seront proposés sur place, à la différence notable que cette fois-ci tout sera offert aux participants !

(Photo Anthony Maurin).

On a coutume de dire que les jeunes se désintéressent de la vie publique, politique et citoyenne de la France. Que nenni, ici, on prend les idées à bras le corps et le débat au cœur des tripes. On ne plaisante pas avec la liberté de parole !

Avec 95 adhérents, l'association mène bien sa barque et navigue au gré de l'actualité. Des débats sur des sujets éclectiques sont sa force première. " En général, quand quelqu'un vient une fois, il revient. Le plus dur est de faire le premier pas mais une fois l'effort fait... On prend goût au débat. Le but recherché est simple : rapprocher les gens, les faire échanger dans le respect et la liberté de parole. Tout ce qui va être dit va être noté puis va remonter au niveau national au Gouvernement. Au moins on aura essayé ! ", plaisantent les étudiants citoyens qui ont l'habitude de débattre... Gilets jaunes, tauromachie, pilule, laïcité : des thèmes variés mais passionnants quand on veut découvrir le monde dans lequel on évolue.

La soirée du 13 février promet débats et ouverture d'esprit (Photo Anthony Maurin).

" On sera impartial. Trois personnes seront réparties dans la salle pour donner la parole aux participants. Ça durera le temps que ça durera mais chacun aura un temps de parole. Nous sommes bienveillants. Nous voulons vraiment rassembler, échanger et proposer des alternatives. C'est une réelle initiative citoyenne. C'est important de s'en emparer, il faut que tout le monde s'y intéresse ", conclut la troupe, pleine d'espoir.

Anthony Maurin

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