Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 17.02.2019 - coralie-mollaret - 4 min  - vu 4761 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Comme tous les dimanches, Objectif Gard vous propose son cocktail d’indiscrétions politiques. Un apéritif hebdomadaire à déguster sans modération !

Les Républicains de Nîmes tournés vers l'Europe. Le maire de Nîmes n’est plus secrétaire départemental des Républicains du Gard. Mais pour bon nombre de militants, son avis compte. Lors de l'interview accordée cette semaine à notre rédaction, Jean-Paul Fournier à notre question « que pensez-vous de votre tête de liste pour les Européennes, François-Xavier Bellamy ? », n'a pas hésité à répondre : « Bellamy ? Jamais vu, jamais croisé ! On me dit qu’il est bon… Sur une élection comme ça, je ne sais pas si c'est le bon candidat... Être si jeune et si négatif. » Une référence à ses positions conservatrices notamment sur l’avortement. Apparemment, à 73 ans certains sont plus dans le coup que des jeunes loups de 30 ans... La règle s'inverse par contre quand il s'agit de parler de la liste Les Républicains pour les Européennes. Les vieux caciques de la Droite font le pied de grue une nouvelle fois pour être en position éligible. Hortefeux, Dati, Morano devraient en être. Rappelez-vous, ils étaient tous avec Nicolas Sarkozy en 2007. Et oui, il y a plus de 10 ans ! Bien décidés à rester dans la course, ils ont, c'est le moins que l'on puisse dire, du mal à accepter le renouvellement. Un renouvellement qu'espère Franck Proust qui termine son mandat européen. Un mandat où il a fait le job, écrit un livre et défendu encore cette semaine bec et ongle au Parlement à Strasbourg son rapport sur le premier mécanisme européen pour filtrer les investissements étrangers. Et bien sachez le : il ne sera peut-être pas en position éligible sur la liste des Républicains aux Européennes. Si tel est le cas, il va donc devoir se rabattre sur Nîmes pour les Municipales. Un lot de consolation pour celui qui rêve d'un parcours transnational. Mais une chance pour Jean-Paul Fournier qui, à défaut d'avoir préparé sa succession, s'évitera une guerre nucléaire à Droite entre tous les prétendants. Franck Proust étant légitiment et naturellement, le bon successeur...

Le compulsif Damien Lefèvre chez Collard. Damien Rieu, ancien directeur de la communication de la mairie de Beaucaire et ancien porte-parole de Génération identitaire, un mouvement d'extrême-droite, a rejoint les rangs de Gilbert Collard en tant qu'attaché parlementaire depuis quelques mois sous son vrai nom, Damien Lefèvre. Toujours aussi compulsif sur les réseaux sociaux, l'activiste d'extrême droite vient de voir son compte désactivé sur Facebook. Il ne lui reste plus que Twitter pour alimenter ce que l'on appelle communément la "Fachosphère".

Facebook vient de désactiver mon compte sans explication. Cher @laurentsolly, est-ce normal ? 🤔 pic.twitter.com/RnKMjcMPTH — Damien Rieu (@DamienRieu) 16 février 2019

Les radios se font la guerre pour La Chanson de l'année. Selon nos informations, ça négocie fort à Paris entre les radios Chérie FM, NRJ et Radio France pour obtenir l'exclusivité du partenariat avec TF1 pour le concert La Chanson de l'Année qui sera de retour en 2019 dans les arènes de Nîmes. IL faut dire que ces médias ont bien senti le pouvoir d'attraction de cet événement : un concert entièrement gratuit qui bénéficie d'une audience de plusieurs millions de téléspectateurs sur la première chaîne de télévision d'Europe. Réponse dans les tous prochains jours.

Patrice Prat, le retour que personne n'a demandé. Depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux, l'ex-socialiste Patrice Prat annonce son intention de retour dans la vie politique. Moins de deux ans après avoir annoncé son départ dans le privé (relire ICI son interview dans Objectif Gard) avec des mots forts comme "Le fait est que j’ai perdu goût à la politique, le système politique ne me correspond plus et comme j’ai l’impression de prêcher dans le désert, il vaut mieux quitter la scène." Voila l'ex-député du Gard, proche de Montebourg, ressortir du bois sans que personne ne lui ai rien demandé et à un an des Municipales 2020. Comme le dit un célèbre proverbe : "Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent." En l'espèce, pour Prat, il est fort probable que l'on veuille à l'avenir prendre pour argent comptant ses belles paroles.

Christophe Cavard à Matignon. Si l’ex-député de la 6e circonscription est discret, il n’a pas pour autant quitté la politique. Il y a peu, le quadragénaire était invité à Matignon pour le premier Comité de suivi du grand débat. Comptant parmi les 17 convives, le Gardois représentait, devant les trois ministres, le mouvement UDE (Union des démocrates écologistes). Nourrissant des ambitions municipales pour Uzès, l’Écologiste sait cultiver son réseau.

Pas de place au soleil pour Verdier. Très souvent présent sur les terrain - surtout dans l’Uzège - le conseiller régional et ancien député Fabrice Verdier n’était pas de l’inauguration de l’ombrière photovoltaïque portée par la coopérative CITRE et la commune de Garrigues-Sainte-Eulalie, près d’Uzès, samedi dernier. La raison ? Elle nous est glissée par un autre ancien député, qui nourrit lui aussi des ambitions sur ce territoire : "on" aurait souhaité que la Région, partenaire du projet, envoie quelqu’un d’autre pour couper le ruban, en la personne du vice-président, Jean-Luc Gibelin. Il faut dire que Fabrice Verdier, tout frais porté à la vice-président de la Communauté de communes du Pays d’Uzès, n’est pas vraiment en odeur de sainteté du côté de Garrigues, dont le maire, Didier Kielpinski, fait partie des opposants à l’intercommunalité. Un maire qui a pris publiquement position contre le projet de ZAC des Sablas et le centre culturel l’Ombrière, portés par la CCPU. « Dans l’Uzège, on aimerait bien que les citoyens soient plus impliqués. Ils participent aux élections mais ne sont pas suffisamment impliqués dans les actions, glissera également le président de l’association CITRE Denis Méjean. Et je note que sur l’Ombrière d’Uzès il n’y aura pas de panneaux photovoltaïques sur le toit. » Et toc !

La destination Charleroi (Belgique) s'intensifie à l'aéroport Nîmes-Garons. Selon nos informations, Edeis, le gestionnaire de l'Aéroport Nîmes-Alès-Cévennes-Camargue a obtenu de Ryanair l'obtention de deux fréquences supplémentaires par semaine sur l'aéroport de Charleroi, de juin à septembre 2019. Durant la période, des départs et retours seront donc possible quotidiennement. Pour rappel, en 2018, cela avait été le cas seulement en juillet et en août.

Le nombre de passagers reste stable en janvier 2019. Le démarrage de l’année est satisfaisant à l'aéroport Nîmois avec 13 543 passagers sur le mois de janvier 2019 alors que la structure compte quatre vols Ryanair en moins qu’en 2018. Le taux de remplissage est aussi au beau fixe avec 83%. Un résultat lié aussi aux trois charters dédiés aux équipes de Ligue 1 Nantes, Toulouse et Angers qui ont emprunté le tarmac nîmois en janvier 2019 soit un total de 211 passagers.

La rédaction

Coralie Mollaret

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