Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 24.03.2019 - anthony-maurin - 3 min  - vu 575 fois

NÎMES Cyril Carrère, premières signatures, premières émotions

(Photo Archives Anthony Maurin).

En pleine session dédicace (Photo Anthony Maurin).

Un enfant du pays qui y revient en séance de dédicace est toujours un moment de vie fort, un instant de carrière qui permet une certaine reconnaissance. C’est le cas pour Cyril Carrère qui a grandi à Caissargues mais qui habite aujourd’hui le lointain Japon.

De retour dans le Gard pour quelques jours, Cyril Carrère s’est prêté au jeu de la dédicace à Cultura. « C’est le premier endroit auquel j’ai pensé pour ma première séance de dédicaces. C’est un rêve qui se réalise ! » avoue l’auteur. En effet et on oublierait presque le présenter car le bougre commence à avoir du succès.

(Photo Anthony Maurin).

Le monde de la littérature n’est pas aisé d’accès, souvent hermétique, il laisse peu de place à la jeunesse et çà l’émergence de nouveaux talents mais le Gardois est en train de se frayer un beau chemin, à force d’écrits forts et de lignes noires. Oui, le polar est sa spécialité.

Après Le glas de l’innocence, il a sorti Grand froid (éditions Nouvelle bibliothèque ici pour l'acheter). Revenu brièvement en France, il a passé quelques jours à Paris pour assister en tant que visiteur au Salon du Livre. « C’était un autre rêve ! J’ai pu rencontrer des auteurs, certains m’ont même reconnu mais le plus incroyables étaient les signatures que l’on m’a demandées quand on me croisait. C’est incroyable ! J’ai dû signer une trentaine de livres, des cartes, des bouts de papiers… On a fait beaucoup de selfies, c’était génial ! » poursuit l’auteur qui a aussi pu rencontrer quelques critiques, chroniqueurs et ambassadeurs de l’univers littéraire. Et de reprendre, « J’habite tellement loin que ça fait du bien ! Je suis encore un bébé dans le domaine mais l’an prochain je pense que j’aurai un stand. »

(Photo Anthony Maurin).

D’ici là, plein d’actualités… Le festival Les géants du polar, en juin à Douais, une présélection à la grande foire de Brive en novembre. Toujours en novembre et c’est excellent pour les jeunes auteurs, sa présence à Mons en Belgique où son public semble l’attendre de pieds fermes et au Polar’Osny de Paris. Lui qui habite au Japon s’exporte de plus en plus, de mieux en mieux. On parle déjà d’une traduction et d’une édition de son premier livre en langue nippone. Pour la communication, rien à dire, Cyril parle japonais et peut assurer le service après-vente.

Avant tout cela, la sortie de son troisième ouvrage en cours d’écriture. « Il devrait être prêt pour la fin de l’année car je viens d’achever le premier tiers. Il se déroule en Californie dans le monde des starts-up. La Californie se prête bien au décor, le livre sera bien plus sombre et comme j’avais des personnages assez forts en tête depuis longtemps, je m’amuse à les utiliser » conclut Cyril Carrère en passant le bonjour à tous les Gardois mais pas que.

(Photo Anthony Maurin).

Proximité avec ses lecteurs, anecdotes locales, commentaires flatteurs en sa faveur… Une bouffée d’air frais qui fait dire que ce métier qui n’en est pas encore un pour lui devrait prochainement se transformer en job à part entière. Loin d’être blasé, l’auteur trouve simplement ce phénomène… « Bizarre » avec un poil de timidité et un soupçon de réelle modestie. Si vous voulez découvrir cet auteur, foncez à Cultura où ses deux premiers ouvrages sont disponibles. Sinon, ici sur le web.

(Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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