NÎMES Les réactions se multiplient après l'intrusion dans la permanence de Françoise Dumas
En marge de la manifestation contre la réforme de l’Éducation nationale, jeudi après-midi, des militants se sont introduis dans la permanence de la députée LREM (La République en marche), Françoise Dumas.
Cette dernière a immédiatement réagit par communiqué et sur les réseaux sociaux :
Ce jeudi 4 avril, ma permanence parlementaire, qui a toujours été un lieu ouvert à toutes et à tous, a été envahie, par + de 50 personnes (photo du président déchirée, tracts menaçants...). Très inquiète de constater la multiplication de ces actes profondément antirépublicains. pic.twitter.com/zrrphMt2pi — Françoise Dumas (@fdumasdeputee) 4 avril 2019
Depuis, les réactions sont nombreuses entre collègues politiques et anonymes pour apporter leur soutien quasi unanime. Ce samedi matin, c'est François De Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire qui s'est exprimé : "Tout mon soutien chère Françoise Dumas. Une fois de plus, des manifestants menacent une députée et dégradent sa permanence. Et ils prétendent le faire au nom de la défense de... l’éducation ! C’est inacceptable et cela doit être condamné."
Pointé du doigt directement par Françoise Dumas comme ayant participé à cette intrusion dans sa permanence, les personnalités Nîmoises Vincent Bouget, Denis Lanoy et Janie Arnéguy ont souhaité donner leur version des faits :
"Madame la députée Françoise Dumas, par un communiqué, s'en prend violemment aux enseignants et parents d'élèves qui ont manifesté hier, dans les rues de Nîmes, leur opposition au projet de la loi Blanquer sur l'éducation nationale, jusqu'à se rendre à sa permanence pour essayer de la rencontrer.
Trouvant portes ouvertes, les enseignants sont rentrés dans la permanence. Il n'y a pas eu le moindre début de commencement de violence, qu'elle soit physique ou verbale. Il n'y a eu aucune dégradation. Quelques affichettes, portant les slogans et chansons utilisés pendant cette manifestation, ont été scotchées aux murs ou laissés sur des tables. Après quelques minutes, constatant l'absence de Madame la députée, les enseignants ont quitté très tranquillement les lieux.
Madame Dumas a choisi d'instrumentaliser cet épisode de façon très politicienne. En se victimisant et en nous accusant nommément. Acteurs du monde de l'éducation, nous avons effectivement participé, avec plusieurs centaines d'autres personnes, à une manifestation dénonçant le projet de loi Blanquer qui, c'est notre conviction, constitue une très grave attaque contre l'éducation nationale, les élèves et les enseignants. Et nous avons de sérieux arguments auxquels Madame Dumas choisit de ne pas répondre, préférant l'invective et menaçant de porter plainte.
Dans quel monde vit Madame la députée, pour ne pas s'apercevoir que les votes qu'elle fait à l'Assemblée ont un impact sur la vie de nos concitoyens ? Dans quel monde vit Françoise Dumas pour ne pas connaître le très grand mal-être des enseignants et leur grande colère, pour ne pas voir la grande inquiétude des élèves et de leurs parents ?
Quand on ne veut pas répondre sur le fond, on tente une pirouette sur la forme. Madame Dumas, députée de la République devrait se montrer plus humble et plus à l'écoute, devrait éviter de porter des fausses accusations, devrait éviter d'aviver des tensions, comme elle le fait en laissant à la vue de tous, sur les réseaux sociaux, des propos qui relèvent de l'injure publique. Engagés professionnellement dans l'éducation nationale et engagés dans la vie publique de façon pacifique et démocratique, toujours pour la défense du service public, nous n'avons pas de leçon de « République » à recevoir de Madame Dumas. Et nous lui assurons que nous continuerons à nous mobiliser contre un projet de loi dangereux."
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