Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 13.06.2019 - franck-chevallier - 2 min  - vu 587 fois

FAIT DU JOUR Beaucaire : de nombreux projets pour la base nautique

La base nautique compte plus de 250 licenciés (Photo : Franck Chevallier/Objectif Gard)

Déjà sollicitée pour les JO de 1992 à Barcelone, à 35 ans, la base nautique internationale Adrien-Hardy à Beaucaire a bien les JO français de 2024 en ligne de mire.

Effectivement, pour chaque compétition olympique les équipes internationales d'aviron choisissent une base arrière pour leurs entraînements. La ville, comme la préfecture et le club d'aviron voudraient bien voir leur candidature être retenue pour cette olympiade qui se déroulera en France. « Ce serait une immense fierté pour tous les intervenants directs et au-delà, pour tous les Beaucairois », affirme Julien Sanchez, le maire de Beaucaire.

Devenir base arrière des Jeux Olympiques

Un souhait qui n'est pas sans fondement, effectivement, car cette même base gardoise avait déjà été choisie pour les JO de 1992 à Barcelone. « Nous n'en sommes aujourd'hui qu'au tout début du processus, explique l'élu. Pour le moment le CIO n'a pas encore établi de cahier des charges pour savoir ce que nous aurions à aménager dans la base. Mais nous nous positionnons. Si nous étions retenus comme base arrière, cela pourrait bien sûr amener de précieux financements et subventions supplémentaires pour notre projet d’extension de l'équipement. De plus cela créerait un lien important entre les sportifs, les Beaucairois, et une équipe internationale d'aviron. »

Cette année la base célèbre ses 35 ans (Photo : Franck Chevallier/Objectif Gard)

Depuis ces JO espagnols, la base nautique s'est considérablement développée et elle est aujourd’hui un véritable atout pour Beaucaire et pour la région Occitanie. C'est également une fabrique de champions, puisque les médailles et titres prestigieux sont réguliers, notamment en aviron. Le club d’Aviron de Beaucaire présidé par Denis Fort compte actuellement plus de 250 licenciés.

Deux employés municipaux de la filière sportive, Stéphanie Chantry et Xavier Body, athlètes eux-aussi, y sont détachés à temps plein et reçoivent toute l’année les enfants des écoles, des centres aérés et les clubs sportifs ; 250 par semaine pour la pratique de la voile et 50 par semaine pour l'aviron.

L'ancien bar Le Camargue devrait pouvoir recevoir une salle de cours et des lieux de stockage.

Outre la candidature de la base nautique, la ville souhaite réaliser des travaux d'envergure pour cette base nautique. « On vient de lancer les études et, que nous soyons retenus ou pas, des travaux se feront », précise Julien Sanchez. Une des difficultés dans ce projet d'envergure est d'une part la situation en zone rouge du PPRI (zone inondable) qui réglemente sévèrement les travaux et par ailleurs la servitude de vue avec le château voisin, qui oblige d'obtenir l'accord des Bâtiments de France.

Des travaux en prévision

C'est dans cette optique que la ville a récemment racheté l’ancien bar Le Camargue. Elle prévoit notamment d'y aménager une vraie salle de cours au premier étage (les locaux actuels de la base nautique ne permettant pas de faire des cours dans des conditions optimales) et d'y stocker du matériel pour les paddle, la voile, l'aviron... Il faudrait aussi prévoir des nouvelles douches. Sur la base, le long du bras mort du Rhône, les fans d'aviron espèrent les travaux et s’imaginent bien recevoir les rameurs américains.

Franck Chevallier

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