Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 04.07.2019 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 4454 fois

NÎMES Trois semaines après avoir été libéré pour raisons médicales, il est impliqué dans des violences avec arme

(Photo d'illustration : ObjectifGard)

Il devait rester chez lui, se soigner à l'hôpital pour un cancer. Un juge a décidé le 20 mai dernier que son état de santé n'était pas compatible avec la détention, d'autant que des médecins indiquaient qu'il avait une pathologie grave.

Sauf que le 15 juin, trois semaines à peine après sa sortie de prison il a "réclamé des comptes concernant une vieille histoire de plus de 10 ans, en sortant une arme dans la rue", estime la juge de la cour d'appel de Nîmes qui doit dire si cet homme d'une vingtaine d'années, connu pour 13 condamnations, doit rester en détention ou profiter d'une deuxième indulgence de la justice.

Les faits : fin juin et alors qu'il bénéficiait d'une suspension de peine de 15 ans de réclusion infligée par la cour d'assises de Vaucluse, cet homme a été interpellé pour avoir sorti les armes et avoir organisé un guet-apens sur une vieille connaissance dans le quartier du mas de Mingue à Nîmes. Une affaire trouble dont on ne connaît pas vraiment l'origine et les circonstances précises.

"La justice vous fait une fleur. Vous êtes dehors pour vous soigner et avec le casier judiciaire que vous avez on vous retrouve dans une histoire de violences avec arme", s'agace le conseille de la chambre de l'instruction.

"Je veux juste sortir me soigner et être proche de ma famille pour me soutenir", clame le mis en cause qui a été à nouveau incarcéré après les coups de feu au mas de Mingue fin juin. "Mais on vous propose de vous soigner à Toulouse et vous refusez", insiste la juge de la chambre de l'instruction. "C'est trop loin. Je suis loin de ma famille", insiste le mis en cause. La justice décidera demain si elle libère une seconde fois le trublion du mas de Mingue.

Boris De la Cruz

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio